Les travaux du séminaire sur les initiatives de développement de l'Union africaine (UA) dans la région du Sahel se poursuivent à huis clos jeudi à Alger, dans le cadre de la mise en oeuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d'Alger. Entamé mercredi, le séminaire est co-organisé par le ministère des Affaires étrangères avec la Commission de l'UA et sa Mission pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), afin de contribuer à promouvoir et soutenir la collaboration entre les pays de la région pour le développement. Au cours de cette deuxième et dernière journée, les intervenants continueront de débattre sur les questions de l'extrémisme violent, de la décentralisation administrative, de la lutte contre la corruption et la promotion des normes internationales de gestion ainsi que la promotion de la paix et de la cohésion. Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale Ramtane Lamamra, a réaffirmé mercredi, l'engagement de l'Algérie pour appuyer "efficacement" les initiatives visant à parvenir à la paix, à la sécurité et à la stabilité au Mali et dans la région du Sahel dans son ensemble. De son côté, le haut représentant de l'UA pour le Mali et le Sahel, chef de la MISAHEL, Pierre Buyoya a souligné, qu'il est nécessaire d'aboutir à la concrétisation de la stratégie de développement de l'UA dans la région du Sahel, en se basant sur trois axes importants : gouvernance, sécurité et le développement. Prennent part à cet événement, le gouvernement malien, des représentants des autres parties maliennes signataires de l'accord, les Etats de la région parties au processus de Nouakchott ainsi que les représentants des différentes communautés économiques et institutions financières régionales, continentales et internationales.