Le MC Oran est devenu le douzième (12e) club de la Ligue 1 algérienne de football à se séparer de son entraîneur cette saison après la résiliation, mercredi, du contrat du coach français, Jean-Michel Cavalli. Du coup, seules quatre formations de l'élite poursuivent la compétition avec le même coach après 13 journées de championnat. Un chiffre traduisant l'instabilité chronique qui règne sur le plan technique dans les clubs algériens depuis plusieurs années déjà. Les quatre clubs concernés sont : l'USM Alger, le CR Belouizdad, le DRB Tadjenanet et l'USM El Harrach, soit les quatre premiers au classement respectivement. L'USMA, leader incontesté de l'élite, continue de réaliser un parcours de premier ordre sous la houlette de son coach, Miloud Hamdi engagé en juin dernier. Cet entraîneur de 43 ans, inconnu jusque-là sur la scène footballistique, et après avoir mené les Rouge et Noir à une finale historique en Ligue des champions d'Afrique qu'ils ont perdue contre le TP Mazembe (RD Congo), poursuit sur sa lancée. Son équipe, qui possède une avance de sept points sur les co-dauphins, le CRB et le DRBT de surcroît avec un match en moins, est invaincue depuis 12 matchs, soit depuis son échec lors de la première journée contre le NA Hussein Dey (2-1). Pour sa part, le CRB, sous la houlette d'Alain Michel, qui est à sa deuxième saison dans ce club, confirme ses ambitions et revient en force après un court passage à vide, tout comme le DRBT, nouveau promu et révélation de cette saison. Il continue en effet de cueillir les fruits de la stabilité au niveau de sa barre technique. Son entraîneur Liamine Boughrara est à son troisième exercice de suite avec le ''Difâa''. Idem pour l'USMH, qui a récupéré son emblématique entraîneur Boualem Charef, au cours de la deuxième partie de l'exercice passé, et qui est plus que jamais convaincu par les bienfaits de la stabilité de son encadrement technique après le parcours positif de son équipe cette saison en dépit des remaniements sensibles qu'a connus son effectif l'été passé. Ce n'est pas le cas pour les 12 autres formations de l'élite qui restent fidèles à leurs mauvaises habitudes en faisant de l'entraîneur le ''fusible'' privilégié après chaque contre-performance.