Les participants à la conférence ministérielle sur la Libye ont réaffirmé dimanche à Rome, dans un communiqué conjoint, leur ferme soutien au peuple libyen dans le maintien de l'unité de la Libye et de ses institutions, "qui oeuvrent pour le bien et l'intérêt de tout le pays". "Nous affirmons notre soutien au peuple libyen dans le maintien de l'unité de la Libye et de ses institutions qui oeuvrent pour le bien de tout le pays. Un gouvernement d'union nationale à Tripoli est urgent pour donner à la Libye les moyens de maintenir la gouvernance, promouvoir la stabilité et le développement économique", ont indiqué les participants à la rencontre. "Nous sommes avec tous les Libyens qui ont appelé à la formation rapide d'un gouvernement d'union nationale sur la base de l'Accord politique, y compris les représentants des membres de la majorité de la Chambre des représentants et du Congrès général national, les indépendants, les municipalités, les partis politiques et la société civile réunis à Tunis". Après avoir salué l'annonce par les parties du dialogue interlibyen de signer l'accord politique le 16 décembre (2015), les participants en encouragé tous les acteurs politiques en Libye à "adopter cet accord définitif le 16 décembre" et appelé tous les Libyens à "s'unir derrière l'Accord politique et le gouvernement d'entente nationale". "Nous réaffirmons notre engagement ferme à la souveraineté de la Libye, l'intégrité territoriale et la cohésion sociale", a ajouté le communiqué, mettant en exergue le rejet de "toute ingérence étrangère" dans les affaires de la Libye. "Nous sommes derrière les efforts du peuple libyen pour rendre la Libye un Etat sûr, démocratique, prospère et unifié, où tous les Libyens seront réconciliés", ont-il également affirmé, avant d'insister sur le "rétablissement de l'autorité de l'Etat et la primauté du droit". Les participants ont, par ailleurs, rendu hommage aux efforts déployés par les pays voisins, l'Union africaine, la Ligue des Etats arabes et l'Union européenne en vue d'atteindre ces objectifs". Affirmant le soutien à la mise en oeuvre de l'accord politique, les participants ont également souligné leur "engagement ferme" à appuyer politiquement le gouvernement d'union nationale. Ils ont notamment évoqué, dans ce sens, le soutien technique, économique, sécuritaire et l'assistance dans la lutte contre le terrorisme". "Nous appelons toutes les parties à accepter un cessez-le feu global immédiat dans toutes les parties de la Libye. Le passage sécurisé de l'aide humanitaire doit être rouvert pour répondre à la crise humanitaire, en particulier à Benghazi", dans l'est libyen, lit-on également dans le même texte. L'Algérie était représentée à la conférence internationale pour la Libye par le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats Arabes, Abdelkader Messahel, qui a relevé à la veille de la rencontre, "l'urgence" de mettre en place un gouvernement libyen d'union nationale. "L'Algérie a soutenu et continuera à soutenir le processus onusien de sortie de crise en Libye", a indiqué M. Messahel dans une allocution prononcée à la Conférence sur les Dialogues méditerranées, qui s'est tenue à Rome du 10 au 12 décembre. "Cette solution politique devra s'articuler autour de l'urgente mise en place d'un gouvernement d'union nationale représentatif de tout le peuple libyen et de la signature rapide de l'accord politique qui a reçu le soutien du peuple libyen et l'adhésion de la grande partie des acteurs politiques de ce pays", a-t-il expliqué.