Le Prix algérien de la qualité, qui récompense chaque année la meilleure entreprise en matière de respect des normes, de compétitivité et de gestion, a été attribué, mardi à Alger, à Infrarail (filiale de l'Entreprise nationale des transports ferroviaires-SNTF-) et au laboratoire privé de cosmétiques Venus. Institué par le ministère de l'Industrie et des mines pour encourager les efforts des entreprises et dynamiser leurs activités, le trophée de la 13ème édition de ce prix, partagé entre ces deux sociétés, a été remis à chacun des lauréats par le ministre de l'Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb, à l'occasion de la célébration de la 20ème Journée nationale de normalisation. Lors de cette édition, 31 entreprises publiques et privées ont concouru pour ce prix qui est attribué sur la base de critères relatifs à la stratégie en matière de qualité des produits, au développement des ressources humaines et à l'amélioration continue des process de production. Par ailleurs, la mention spéciale du jury, attribuée en guise d'un prix d'encouragement, a été remise à la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (Sgsia), grâce à l'amélioration de la qualité des services réservés aux passagers au niveau de l'aéroport d'Alger. Par ailleurs, le ministre a indiqué que le projet de loi sur la normalisation serait présenté la semaine prochaine à l'Assemblée populaire nationale (APN). Ce texte, a-t-il poursuivi, vise la révision de la politique nationale de la qualité, inscrite comme une "composante essentielle" dans la stratégie nationale du développement industriel national. Il a également annoncé la mise à niveau des organismes nationaux en charge de la qualité qui sont l'Institut algérien de normalisation (Ianor), l'Organisme algérien d'accréditation (Algerac), l'Office national de métrologie légale (Onml), et l'Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi). Ces cinq organismes seront regroupés au sein d'un guichet unique, baptisé la Maison de la qualité. Répondant aux questions des journalistes sur le projet Peugeot Algérie, M. Bouchouareb a fait savoir que le pacte d'actionnaires entre les partenaires sera signé en janvier prochain, précisant que l'assiette foncière devant accueillir ce projet est déjà prête. S'agissant du foncier industriel en général, le ministre a affirmé que l'Etat était en train de récupérer tous les terrains non exploités par les entreprises publiques, précisant que d'ici à janvier prochain, 12.000 hectares seront mises à la disposition des nouveaux parcs industriels. Selon lui, le problème du manque du foncier industriel "ne sera plus évoqué dès le premier semestre 2016". Intervenant en marge de la cérémonie de la remise du Prix algérien de la qualité, le P-dg de la Sgsia, Tahar Allache, a affirmé que la réception du nouvel aéroport d'Alger est prévue à l'horizon 2018. Concernant le volet financier de ce projet qui avoisine un (1) milliard de dollars, M. Allache a précisé que la Sgsia finance une partie de ce montant sur fonds propres, alors que le reste est financé par un crédit bancaire remboursable sur 20 ans. La nouvelle aérogare, d'une surface de 200.000 m2, aura une capacité d'accueil de quelques 10 millions de passagers par an. Combinée à celle de l'actuelle infrastructure, cela portera ce nombre à 16 millions de passagers, selon lui.