Le ministre de la Communication, Hamid Grine a appelé jeudi à Alger les journalistes à observer les règles de déontologie de presse et s'écarter des discours "pessimistes" de nature à démoraliser et décourager le citoyen. S'exprimant lors d'une session de formation organisée par son département ministériel au profit des professionnels de la presse à l'école nationale supérieure de journalisme (ENSJ) sous le thème " déontologie de la presse: défis et enjeux", le ministre a indiqué que "le journaliste doit observer les règles d'éthique professionnelle et s'écarter des discours pessimistes et alarmistes de nature à démoraliser le citoyen". "Pourquoi de nombreux médias passent sous silence les grandes réalisations accomplies sur le terrain dans différents domaines alors qu'ils se font le +relais+ d'une grève de 10 employés dans certaines entreprises", s'est étonné le ministre. Le citoyen algérien a le droit à une information "fiable et objective", a insisté le ministre rappelant les sessions de formation destinées à différentes catégories de la société civile en tant que consommateur d'information. C'est dans cette optique que deux sessions de formation ont été organisées à Constantine et Oran, a soutenu le ministre annonçant la tenue d'une 3ème à Annaba, le 8 février prochain. Ces formations encadrées par les responsables d'organes de presse publics seront prochainement généralisées dans tout le territoire national, a assuré M. Grine faisant savoir que son ministère avait organisé plus de 20 sessions de formation au profit des professionnels de la presse. Pour le ministre, il n'y pas de différence entre les journalistes du secteur public et ceux de la presse privée. Le premier responsable du secteur a pointé du doigt les organes de presse qui n'accordent pas l'intérêt qu'il faut à la formation continue de leur journalistes en dépit des mécanismes juridiques qui prévoient l'obligation de consacrer 2% des ressources financières de l'établissement à la formation. A une question sur les motifs de refus de l'entreprise nationale de télévision de recruter les journalistes nouvellement promus, le ministre a expliqué que l'ENTV comptait 4000 employés alors que 1000 seulement lui suffisaient. "Le ministère de la Communication a adressé une correspondance au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales pour faciliter l'accomplissement des missions des journalistes titulaires de la carte professionnelle de journaliste dans toutes les wilaya", a-t-il poursuivi.