Plus de 25.100 enseignants contractuels sont concernés par le concours national de recrutement prévu le 30 avril, conformément aux textes de la Fonction publique, a indiqué mardi, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed. "Au total 25.115 enseignants contractuels dont 11.500 exerçant dans le palier primaire, 8.132 dans le moyen et 5.278 dans le secondaire, sont, eux aussi, concernés par le concours, et ce, conformément à la loi", a précisé M.Belabed, ajoutant que ces contractuels ont été recrutés pour "une période limitée dans le temps". M. Belabed qui s'exprimait à la radio nationale, a tenu à expliquer que "ces enseignants sont des diplômés universitaires demandeurs d'emploi auprès du secteur de l'éducation sur des postes vacants". Selon lui, le poste de vacataire "ne donne nullement l'avantage à un recrutement réel et direct". "Nous sommes sensibles à leur situation (...) mais ce sont des candidats potentiels ayant cumulé une expérience qui sera en leur faveur lors du concours de recrutement", a-t-il souligné, rappelant que le nombre des inscrits à ces épreuves a atteint, ce mardi à 7 h du matin, 180.000 postulants. M. Belabed, dont le département s'attend à "un peu plus d'un million" de candidats à ce concours, a fait savoir que les convocations seront envoyées aux postulants à partir du 20 avril, alors que les résultats des examens seront connus le 12 mai prochain. Une fois cette étape clôturée, le secteur de l'éducation nationale ouvrira, les 8 et 9 juin, ses portes au concours oral, en attendant l'annonce officielle des résultats finaux prévue, a-t-il dit, le 30 du même mois par le biais d'internet. Des enseignants contractuels avaient entamé, depuis dimanche, une "marche de protestation à partir de la wilaya de Bejaïa pour arriver dans une semaine à Alger". La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, qui a reçu lundi une délégation de ces contractuels pour examiner leurs revendications dont le recrutement sans concours, a mis en exergue que les portes du dialogue "demeuraient ouvertes". Les revendications des contractuels, se résument en l'"intégration sans condition, le versement des arriérés de salaires qui remontent à 2014, le versement mensuel du salaire dans les délais, et le rétablissement des différentes primes dans les salaires notamment la prime de la pédagogie, de l'encadrement et du rendement".