L'Algérie et la France ont exprimé dimanche à Alger, à la faveur de la 3ème session du Comité intergouvernemental algéro-français de haut niveau (CIHN), leur volonté de faire face aux différentes menaces, notamment terroristes, dans la bande sahélo-saharienne. Les deux parties, préoccupées par le contexte géopolitique et la situation sécuritaire qui prévaut au niveau de la bande sahélo-saharienne, "ont affiché leur volonté de faire face aux différentes menaces, notamment terroristes", indique le communiqué conjoint rendu public à l'issue de la tenue de la 3ème session du CIHN. La situation dans la bande sahélo-saharienne est caractérisée, selon la même source, par "la prolifération de la criminalité organisée sous toutes ses formes, ainsi que par les actions subversives des organisations terroristes transnationales visant la déstabilisation de cette région, de l'Afrique du Nord et du bassin occidental de la Méditerranée". Alger et Paris ont marqué leur "détermination à poursuivre leur dialogue et à approfondir leur coopération, en matière de lutte contre ce fléau transnational et ce, conformément à leurs engagements internationaux et aux principes et règles du droit international en vigueur". En outre, les deux parties animées par la volonté d'endiguer le champ d'action des organisations terroristes transnationales sévissant dans la bande sahélo-saharienne, "ont pris acte de la nécessité d'inscrire la lutte contre ces organisations terroristes dans une dimension globale qui requiert, entre autres, l'assèchement des ressources de financement de leurs actions, notamment par les revenus du trafic des stupéfiants, du commerce illicite des armes et des produits des hydrocarbures, ainsi que des rançons".