Cette résolution doit beaucoup à l'Algérie qui a eu un rôle prépondérant dans l'accélération de la décision du Conseil de mettre un terme aux activités terroristes. Cette résolution doit beaucoup à l'Algérie qui a eu un rôle prépondérant dans l'accélération de la décision du Conseil de mettre un terme aux activités terroristes. La délégation parlementaire algérienne conduite par Abdelaziz Ziari, président de l'Assemblée populaire nationale (APN) a introduit une clause relative à la criminalisation du versement de rançons aux terroristes à l'issue des travaux de la 122e session de l'Union interparlementaire de Bangkok (Thaïlande), indique jeudi dernier un communiqué de l'APN. La délégation algérienne qui s'est appuyée sur la résolution 1904 du Conseil de sécurité internationale avait formulé cette proposition au niveau du «Comité paix et sécurité internationales» dont les travaux ont été présidés par Ben Halima Boutouika, vice-président de l'APN, élu lors de cette 122e session vice-président du comité permanent «Paix et sécurité internationales». Rappelons que le Conseil de sécurité a décidé, le 17 décembre dernier, dans la résolution 1904, de criminaliser le paiement de rançons aux groupes terroristes en contrepartie d'une libération d'otages. Cette résolution doit beaucoup à l'Algérie qui a eu un rôle prépondérant dans l'accélération de la décision du Conseil de mettre un terme aux activités terroristes. La décision concerne les Etats, les organismes, les institutions et les individus dans le monde qui financent les terroristes en payant des rançons. L'Algérie a réussi à arracher une condamnation du paiement de la rançon aux terroristes, quel que soit son montant ou sa nature. Une victoire pour les efforts consentis par l'Algérie depuis déjà un moment. La décision de condamnation et de criminalisation du rançonnement terroriste consolide la proposition 1267/1999 concernant le financement des activités d'organisations terroristes et des mesures légales et judiciaires ont été définies. Le Conseil de sécurité qui a adopté la condamnation de tout acte relatif au versement d'une rançon à des organisations terroristes liées à Al-Qaïda s'engage à lutter contre le terrorisme quelle que soit sa forme. Cependant, récemment, plusieurs pays africains et européens, notamment le Mali, la France ou l'Espagne n'ont pas respecté la résolution 1904 en payant des rançons, dans des affaires de rapt liées au GSPC qui avait kidnappé et séquestré des touristes. Avant, Allemands et Autrichiens se sont pliés au diktat des terroristes et ont versé des rançons pour la libération de leurs ressortissants détenus par les groupes armés qui utilisent ces sommes colossales pour exécuter des attaques en Algérie et ailleurs. D'ailleurs, c'est cette propension des pays européens à répondre aux exigences formulées par les groupes armés qui a conduit les pays de l'espace sahélo-saharien à se réunir à Alger en mars dernier pour mettre sur pied une stratégie commune de lutte antiterroriste qui tiennne compte de la situation socioéconomique et l'évolution de la menace terroriste dans la région. Les états-majors et des responsables de la lutte antiterroriste des sept pays de la bande sahélo-saharienne, qui comprend outre l'Algérie, le Burkina Faso, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, vont se rencontrer à partir de ce mois pour faire de ces rencontres un tournant décisif dans la coopération sécuritaire qui vise la consolidation de la lutte antiterroriste en donnant un souffle nouveau à la coopération sécuritaire des pays riverains. Par ailleurs, intervenant lors du débat général sur «le Parlement au centre de la réconciliation politique», Abdelaziz Ziari a mis en exergue le lien entre la paix, la démocratie et le développement économique, affirmant qu' «on ne saurait édifier une démocratie ni instaurer une quelconque justice ou Etat de droit sur des fondements telles la pauvreté, la misère ou l'exclusion». L. B. La délégation parlementaire algérienne conduite par Abdelaziz Ziari, président de l'Assemblée populaire nationale (APN) a introduit une clause relative à la criminalisation du versement de rançons aux terroristes à l'issue des travaux de la 122e session de l'Union interparlementaire de Bangkok (Thaïlande), indique jeudi dernier un communiqué de l'APN. La délégation algérienne qui s'est appuyée sur la résolution 1904 du Conseil de sécurité internationale avait formulé cette proposition au niveau du «Comité paix et sécurité internationales» dont les travaux ont été présidés par Ben Halima Boutouika, vice-président de l'APN, élu lors de cette 122e session vice-président du comité permanent «Paix et sécurité internationales». Rappelons que le Conseil de sécurité a décidé, le 17 décembre dernier, dans la résolution 1904, de criminaliser le paiement de rançons aux groupes terroristes en contrepartie d'une libération d'otages. Cette résolution doit beaucoup à l'Algérie qui a eu un rôle prépondérant dans l'accélération de la décision du Conseil de mettre un terme aux activités terroristes. La décision concerne les Etats, les organismes, les institutions et les individus dans le monde qui financent les terroristes en payant des rançons. L'Algérie a réussi à arracher une condamnation du paiement de la rançon aux terroristes, quel que soit son montant ou sa nature. Une victoire pour les efforts consentis par l'Algérie depuis déjà un moment. La décision de condamnation et de criminalisation du rançonnement terroriste consolide la proposition 1267/1999 concernant le financement des activités d'organisations terroristes et des mesures légales et judiciaires ont été définies. Le Conseil de sécurité qui a adopté la condamnation de tout acte relatif au versement d'une rançon à des organisations terroristes liées à Al-Qaïda s'engage à lutter contre le terrorisme quelle que soit sa forme. Cependant, récemment, plusieurs pays africains et européens, notamment le Mali, la France ou l'Espagne n'ont pas respecté la résolution 1904 en payant des rançons, dans des affaires de rapt liées au GSPC qui avait kidnappé et séquestré des touristes. Avant, Allemands et Autrichiens se sont pliés au diktat des terroristes et ont versé des rançons pour la libération de leurs ressortissants détenus par les groupes armés qui utilisent ces sommes colossales pour exécuter des attaques en Algérie et ailleurs. D'ailleurs, c'est cette propension des pays européens à répondre aux exigences formulées par les groupes armés qui a conduit les pays de l'espace sahélo-saharien à se réunir à Alger en mars dernier pour mettre sur pied une stratégie commune de lutte antiterroriste qui tiennne compte de la situation socioéconomique et l'évolution de la menace terroriste dans la région. Les états-majors et des responsables de la lutte antiterroriste des sept pays de la bande sahélo-saharienne, qui comprend outre l'Algérie, le Burkina Faso, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, vont se rencontrer à partir de ce mois pour faire de ces rencontres un tournant décisif dans la coopération sécuritaire qui vise la consolidation de la lutte antiterroriste en donnant un souffle nouveau à la coopération sécuritaire des pays riverains. Par ailleurs, intervenant lors du débat général sur «le Parlement au centre de la réconciliation politique», Abdelaziz Ziari a mis en exergue le lien entre la paix, la démocratie et le développement économique, affirmant qu' «on ne saurait édifier une démocratie ni instaurer une quelconque justice ou Etat de droit sur des fondements telles la pauvreté, la misère ou l'exclusion». L. B.