L'Algérie est devenue "une référence en matière de protection des droits de l'Homme" concrétisée à travers les divers textes juridiques, a indiqué lundi à Héliopolis (Guelma), le président de la sous -commission permanente de la protection des droits de l'Homme auprès de la CNCPPDH (Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme), Layachi Daadoua. Animant un atelier de formation de trois (3) jours au complexe touristique Bouchahrine de Hamam Ouled Ali sur "les droits de l'homme" au profit des chargés de l'application des lois, M. Daadoua a déclaré à l'APS que "nous devons être fière de nos textes juridiques qui sont conformes aux normes internationales et à l'évolution dans le monde en matière des droits de l'Homme". Il a ajouté, dans ce même contexte, que l'Algérie a été un des premiers pays à véhiculer le concept de "l'humanisation des prisons" et est considérée parmi les pays aux " pénitenciers humanisés". M. Daadoua a évoqué, à ce propos, l'introduction des mesures relatives à la détention provisoire, soulignant que la nouvelle Constitution a concrétisé la détermination de l'Etat quant à la protection des droits de l'Homme. Pour le Secrétaire général de la CNCPPDH, Abdelouahab Morjana, cet atelier de formation, organisé par cette commission en collaboration avec l'Organisation internationale de la réforme pénale de la zone du Moyen Orient et l'Afrique du nord "MENA", dont le siège est basé en Jordanie, vise, en premier lieu, à "faire connaître les efforts énormes déployés par l'Algérie dans ce domine". Il a également ajouté que cette formation représente une "opportunité pour les personnes chargées d'appliquer la loi" (gendarmes, policiers, magistrats, procureurs de la République, cadres des établissements pénitentiaires) afin de s'informer des récentes notions et terminologies internationales en matière de droits de l'Homme à travers des communications présentées par des experts internationaux. Les travaux de cet atelier devant se tenir à huis clos traiteront des normes internationales sur les droits de l'Homme pendant l'enquête préliminaire, les pouvoirs conférés à la police judiciaire, les procédures pénales, le traitement pénal des enfants et des femmes en conflit avec la loi et les problèmes les plus importants auxquels sont confrontés les détenus avec les organismes d'application de la loi. Cet atelier de formation est le septième du genre en Algérie après d'autres rencontres similaires organisées auparavant à Biskra, Tlemcen, Annaba, Bechar, Alger, Ouargla, en plus d'un atelier sur la société civile, a rappelé M. Mordjana. La séance d'ouverture, présidée par le wali de Guelma Fatima-Zohra Rais, a été marquée par la présentation d'une communication du directeur des programmes de l'Organisation internationale de la réforme pénale (OIRP), Mohamed Chabana, axée sur l'importance de la formation continue sur les dispositifs d'application de la loi pour être au diapason des derniers développements ayant trait à la nature des crimes et aux conduites conformes aux droits de l'Homme.