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Crash de l'avion d'EgyptAir reliant Paris-Le Caire dans des circonstances non élucidées
Publié dans Algérie Presse Service le 19 - 05 - 2016

L'avion d'EgyptAir assurant le vol Paris-Le Caire, qui a disparu des écrans radars jeudi vers 00H29 GMT avec 66 personnes à bord, avant de s'abîmer au large de l'île grecque de Karpathos, dans le Sud-est de la mer Egée, dans des circonstances non encore élucidées.
"Vers 00H29 GMT (03H29 locales) alors qu'il se trouvait dans l'espace aérien égyptien, l'avion a disparu des écrans radars grecs (...) il s'est écrasé à environ 130 milles de l'île de Karpathos", située entre Rhodes et la Crète, a indiqué une de l'aviation civile grecque.
L'avion a disparu avec en tout 66 personnes à bord (56 passagers, sept membres d'équipage et trois officiers de sécurité). Le vol MS804, un Airbus A320, se trouvait à 37.000 pieds d'altitude et était entré dans l'espace aérien égyptien quand il a disparu des écrans radars jeudi, selon la compagnie EgyptAir.
Selon la liste établie par cette compagnie, un Algérien figure parmi les passagers ayant péri dans le crash de l'avion, ainsi que 30 Egyptiens, 15 Français, un Britannique, un Canadien, un Belge, un Portugais, un Soudanais, un Tchadien, deux Irakiens, un Saoudien et un Koweïtien.
Le ministre grec de la Défense, Panos Kammenos, l'appareil d'Egyptair a "effectué un virage de 90 degrés à gauche" puis un tour complet sur lui-même à droite "en tombant de 37.000 à 15.000 pieds" avant de disparaître des écrans radars.
"L'image que nous avons est qu'à 00H37 GMT, l'avion, qui se trouvait à environ 10-15 miles à l'intérieur de l'espace aérien égyptien a effectué un virage de 90 degrés à gauche puis de 360 degrés à droite en chutant de 37.000 à 15.000 pieds où son image a été perdue, environ à 10.000 pieds d'altitude", a déclaré M. Kammenos dans une conférence de presse, précisant s'être entretenu avec son homologue égyptien.
Aucun signal donné par l'équipage de l'avion
L'équipage de l'avion n'a pas envoyé de message de détresse, selon l'armée égyptienne et l'aviation civile grecque, ce qui laisse supposer qu'un incident brutal et soudain est survenu.
"Pour l'heure, nous ne savons pas pourquoi l'avion a disparu", a déclaré un porte-parole d'EgyptAir en milieu de matinée. "Aucune hypothèse ne peut être écartée sur les causes de cette disparition", a aussi assuré le Premier ministre français Manuel Valls sur la radio française RTL.
Des informations contradictoires ont été données jeudi dans la matinée au Caire sur l'envoi d'un message de détresse par l'équipage de l'avion d'Egyptair qui s'est abîmé en Méditerranée au large d'une île grecque après avoir disparu des écrans radars pour une raison encore inconnue.
L'armée égyptienne a finalement affirmé qu'aucun "message de détresse" n'avait été reçu, infirmant ainsi une information d'EgyptAir. L'aviation civile grecque a également indiqué qu'il n'y avait "pas eu de signal de détresse".
"Si l'équipage n'a pas envoyé de message d'alerte, c'est que l'événement a été très, très brutal", a expliqué Jean-Paul Troadec, ancien directeur du Bureau d'Enquêtes et Analyses (BEA) en France.
"Un problème technique d'habitude, un incendie, un problème de panne moteur ne produit pas l'accident instantanément et l'équipage a le temps de réagir. Là l'équipage n'a rien dit, n'a pas réagi, donc il s'agit très probablement d'un événement brutal et on peut penser effectivement à un attentat", a-t-il ajouté sur la radio Europe1.
Plusieurs avions participent à la recherche
Des avions turc, grec et français ainsi qu'une frégate grecque participent aux recherches de l'avion d'Egyptair, a indiqué jeudi un porte-parole de la Marine française.
Les moyens ont été déployés au sud sud/est de l'île, a précisé le capitaine de vaisseau Didier Piatton, précisant que "d'autres moyens sont envisagés en fonction des besoins qui seront exprimés par les autorités égyptiennes", qui coordonnent les recherches.
Dans ce genre d'opération, "il y a une première phase de recherche en surface de l'avion, des passagers, et puis une phase ultérieure de recherche des débris sous-marins et des boîtes noires pour lesquels on peut faire intervenir des moyens spécialisés comme des sous-marins d'attaque", a-t-il déclaré.
"Ce qui est important c'est d'envoyer des moyens rapidement pour que la zone de recherche soit la plus limitée possible", a-t-il ajouté.
"Jusqu'à maintenant, nous n'avons pas de clairs résultats des recherches", menées dans la zone supposée de la chute de l'appareil, à 130 milles au sud de l'île grecque de Karpathos, dans le sud de la mer Egée, a-t-il ajouté.


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