L'Algérie soutient le candidat de l'Afrique au poste de directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a affirmé mardi à Genève (Suisse), le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. "L'Algérie, en sa qualité de coordinateur du groupe Afrique au niveau de l'OMS et de l'Union africaine (UA), a décidé de soutenir le candidat de l'Afrique, l'Ethiopien Adhanom Tedros", a indiqué M. Boudiaf qui a assisté à la conférence-débat animée par le candidat de l'UA, en marge de la 69ème session de l'Assemblée mondiale de la santé. Dans son intervention lors cette conférence-débat, il a précisé que l'Algérie "ne fait qu'entériner cette candidature, conformément à la décision prise au dernier sommet des chefs d'Etat et de gouvernement africains à Addis-Abeba en janvier 2016". Pour M. Boudiaf, la candidature de M. Tedros est "légitime" et son éventuelle élection "ne serait que justice pour l'Afrique", précisant que "depuis la création de l'OMS en avril 1948, jamais un candidat africain n'a occupé le poste de directeur général de cette Organisation". La présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a également assisté à cette conférence-débat en signe de soutien au candidat de l'Afrique pour le poste de DG de l'OMS. M. Tedros occupe actuellement le poste de ministre des Affaires étrangères de l'Ethiopie. Auparavant, il a été ministre de la Santé dans son pays de 2005 à 2012. L'élection du nouveau directeur général de l'OMS est prévue en avril 2017 avec trois candidats en course, à savoir M. Tedros, l'ancienne ministre pakistanaise de l'Education et de la Formation, des sciences et de la technologie Sania Nishtar, et l'ancien ministre français de Santé, Philippe Douste-Blazy. Les pays non-alignés appellent à partir de Genève à renforcer la coopération sud-sud Les ministres de la santé des pays non-alignés ont appelé, mardi à Genève, à renforcer et à consolider la coopération sud-sud pour permettre aux pays en voie développement d'atteindre les Objectifs du développement durable à l'horizon 2030. Le ministre de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a assisté à cette réunion qui s'est tenue en marge de la 69ème session de l'Assemblée mondiale de la santé. Les intervenants se sont engagés à initier des accords et des partenariats dans le but d'améliorer l'accès aux services de la santé dans les pays non-alignés et permettre aux populations des pays démunis d'avoir accès aux soins à des prix abordables. La promotion de l'intégration de la médecine traditionnelle a été également recommandée pour contribuer à faire face aux épidémies et autres maladies qui touchent les populations du sud de la planète. En ce sens, ils ont plaidé pour faire de la santé un droit et un moyen de développement dans les pays de l'hémisphère sud, relevant que par leur union, ces pays pourront influer sur les décisions de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Par ailleurs, les candidats au poste de directeur général de l'OMS, l'Ethiopien Adhanom Tedros et la Pakistanaise Sania Nishtar, ont assisté à cette réunion, leurs pays respectifs étant membres de l'Organisation des non-alignés. Boudiaf s'entretient à Genève avec son homologue cubain Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, s'est entretenu mardi à Genève avec son homologue cubain, Roberto Morales Ojeda. L'entretien qui s'est déroulé en marge de la 69ème session de l'Assemblée mondiale de la santé, organe décisionnel suprême de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a porté sur les relations bilatérales et la coopération qu'entretiennent les deux pays dans divers secteurs, notamment la santé. Dans un déclaration à la presse, le ministre cubain s'est félicité du niveau de coopération entre les deux pays, précisant que son entretien avec M. Boudiaf lui a permis de passer en revue et d'évaluer l'ensemble des projets de partenariat lancés par l'Algérie et Cuba. M. Ojeda a mis l'accent aussi sur l'échange d'expériences et le transfert de technologie et du savoir-faire, soulignant que son pays œuvrait dans le sens de développer avec l'Algérie l'industrie pharmaceutique et les vaccins.