Les citoyens étaient nombreux à se diriger lundi vers le marché aménagé dans l'enceinte du siège de l'UGTA à la place 1er-Mai afin de s'approvisionner en produits alimentaires divers à des prix moins élevés que chez leurs marchands habituels. "Ce marché spécifique aménagé à la veille du mois de Ramadhan a contribué notamment à améliorer les conditions d'approvisionnement des citoyen en denrées alimentaires et à préserver notre pouvoir d'achat", a indiqué un client accoutumé chaque mois de Ramadhan à se rendre à ce marché. "Les prix, comme je n'ai pas cessé de le constater sont en baisse de 10 à 20% par rapport aux autres commerces telles ques les superettes ", a souligné un chef de famille qui rempli son couffin de divers produits alimentaires. Les prix des produits agricoles et agroalimentaires dans cet espace dédié exclusivement à la vente de la production nationale "sont plus bas que ceux pratiqués dans d'autres marchés où je m'approvisionne régulièrement", a estimé un autre client. Donnant quelques exemples, le même client fait précisé qu'il a pu acheter la pomme de terre à 22 DA/kg le jour de l'ouverture, soit deux jours avant le ramadhan alors que son prix est de 35 dinars au marché de fruits et légumes Mohamed-Bouguerfa à Belcourt dans la wilaya d'Alger. L'acheteur peut aussi trouver la tomate à 80 DA/kg alors qu'elle atteint 100 dinars au marché Mohamed-Bouguerfa. La même tendance est constatée pour les courgettes moins chère de 10 DA (80 DA contre 7 DA respectivement dans les deux marchés) tandis que les carottes passent du simple au double, soit 100 DA contre 50 DA/kg dans les deux enceintes. En outre, les prix d'autres produits sont moins élevés que chez les autres marchands comme c'est le cas pour les concombres de passant de 40 DA à 100. En ce qui concerne les autres produits alimentaires, le lait est cédé à 70 DA le litre contre 80 DA dans le commerce alors que pour un bidon d'huile de 5 litres la différence est de 50 DA, soit 530 DA au marché aménagé au 1er-Mai et 580 chez les autres commerçants. Quant aux boisons, les prix sont aussi moins chères puisuqe trois packs de jus d'un litre chacun sont cédés à 200 DA au moment où qu'un litre de jus est vendu à pas moins de 80 DA dans la filière normale. "Ceci s'explique par le fait que les prix pratiqués sont les prix d'usine", a indiqué un vendeur sur place.