Des espaces de vente moins chers de produits de large consommation sont enregistrés dans la capitale. Une virée aux marchés de proximité, ou dans les espaces commerciaux de la capitale, permet de prendre le pouls de la mercuriale et de disposer d'une idée sur les prix. Contrairement aux dernières années où il était chaque fois marqué par une flambée insoutenable des prix, le Ramadhan de cette année est caractérisé, du moins pour le moment, par une mercuriale plutôt clémente. Les bourses modestes trouvent apparemment leur compte. Au marché de proximité, organisé dans l'enceinte du siège de l'Union nationale des travailleurs (UGTA), à la place du 1er Mai à Alger, des dizaines de citoyens, armés de couffins investissent quotidiennement les lieux pour faire leurs courses. Sur ce marché, la viande ovine fraîche est cédée à 1 250 DA/kg. Le client a aussi la possibilité de s'approvisionner en viandes fraîche bovine conditionnée à 900 DA/kg. Le poulet congelé et vidé se vend 290 DA/kg. On peut également y trouvé des ailes de poulet à 200 DA/kg, des cuisses à 350 DA/kg, du demi-poulet à 330 DA/kg. Les même prix sont affichés au niveau de la Safex qui accueille le marché de proximité "Spécial Ramadhan" dédié à la consommation des produits nationaux où des produits tels l'huile de table, la margarine, la semoule, la farine, les pois chiches, les pâtes, les jus et les fromages, sont cédés à des prix d'usine. Pour les viandes, comparé aux prix pratiqués dans les espaces commerciaux, les prix affichés au niveau de ces marchés "Spécial Ramadhan" sont apparemment accessibles aux bourses moyennes. En dehors des marchés "Spécial Ramadhan", la viande ovine est cédée entre 1 400 à 1 600 DA/kg selon que l'on s'approvisionne chez le boucher du quartier ou l'un des hypermarchés de la capitale. La viandes bovine coûte entre 950 à 1 200 DA/kg. La différence de prix est également perceptible pour les viandes blanches, avec un poulet à 395 DA/kg, des cuisses de poulet à 520 DA/kg et l'escalope de poulet à 950 DA/kg. Grâce à ce mécanisme de vente directe du producteur au consommateur, le prix du kg de n'importe quel légume au niveau de ce marché ne dépasse pas les 50 DA. Ainsi en est-il de la pomme de terre, de la tomate et de l'oignon, dont le kg ne va pas au-delà des 35 DA, au moment où les cours du concombre, de la laitue, de la pastèque, et de la pêche fluctuent entre 20 et 30 DA, et où le haricot et la carotte sont cédés à 50 DA le kg. Des prix en dessous de ceux pratiqué dans les marchés traditionnels, à l'instar du mythique marché couvert d'El Harrach où les prix affichés sont légèrement plus haut mais inhabituels pour un mois de Ramadhan. La tomate et la courgette sont proposées à seulement 40 dinars le kilogramme. La betterave, le concombre et l'aubergine sont cédés à 60 dinars. La laitue qui, d'habitude, ne descend pas à moins de 100 dinars était vendue à 60 dinars le kilo. Même la carotte qui a atteint 100 dinars au début du mois de jeûne a fini par rentrer dans le rang peu de temps après. Elle est, aujourd'hui, proposée à 80 dinars. Le poivron et le haricot ont gardé leur prix de 100 dinars et le piment celui de 140 dinars le kilo. Idem pour l'oignon et la pomme de terre qui maintiennent leur prix de 50 dinars. S. S.