Le ministre de la Santé, de la Population et de la Reforme hospitalière Abdelmalek Boudiaf a révélé mardi à Alger le retrait provisoire du lot de vaccin dont une dose a été utilisée pour la vaccination de sept nourrissons dont deux sont décédés dans une clinique privée à Rouïba. En marge d'une visite d'inspection à l'établissement hospitalo-universitaire Mohamed Lamine Debaghine de Bab El Oued (ex Mayot), M. Boudiaf a indiqué que le retirait de ce lot de vaccin et les précautions prises pour préserver la vie du citoyen "s'inscrivent dans le cadre des lois en vigueur au plan international" soulignant que "l'enquête déterminera les causes exactes ayant entraîné le décès des deux nourrissons". Le ministère de la Santé avait annoncé vendredi l'ouverture d'une enquête suite au décès de deux nourrissons dans une clinique privée à Rouïba (banlieue d'Alger) après avoir été vaccinés au Pentavalent. Le ministère avait affirmé avoir "immédiatement" dépêché une équipe d'experts sur les lieux afin de "mener les investigations épidémiologiques nécessaires", précisant que les premiers résultats "font ressortir que les deux cas de décès n'ont aucun lien avec le vaccin". Selon le ministère, le vaccin utilisé en Algérie et destiné aux nourrissons est "qualifié et homologué par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)".