Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé lundi à Alger, que les portes du dialogue étaient ‘‘ouvertes en permanence'‘ avec les syndicats des différents secteurs concernés. Les portes du dialogue ‘‘sont ouvertes en permanence'‘ avec les différents secteurs concernés afin d'écouter les syndicats ayant enclenché la grève, a indiqué M. Mohamed El Ghazi en marge d'une rencontre avec les directeurs de wilayas de la Caisse nationale de sécurité sociale des travailleurs non-salariés. Il a précisé que plusieurs rencontres ont eu lieu avec les secteurs pour recevoir et écouter les syndicats outre les émissions médiatiques programmées par certaines chaînes pour expliquer les objectifs et les dispositions de la loi sur la retraite en présence de représentants du secteur du travail et des syndicats sectoriels. A cette occasion, le ministre du Travail a souligné l'existence de ‘‘plus de 65 syndicats inscrits au niveau du ministère du Travail qui exercent en toute liberté'‘ ce qui, a-t-il dit, traduit ‘‘la bonne intention et la volonté du gouvernement d'ancrer le pluralisme syndical et renforcer le dialogue avec le partenaire social de manière générale'‘. Il a annoncé d'autre part, que le projet de loi sur la retraite ‘‘se trouve actuellement au niveau de l'Assemblée populaire nationale (APN) pour examen par la commission spécialisée'‘. Evoquant l'appel des syndicats concernés quant à la nécessité de les associer à l'enrichissement du texte de loi sur la retraite, il a ajouté que ‘‘cela ne figure pas dans les textes'‘. Les 17 et 18 octobre dernier, plusieurs syndicats autonomes des secteurs de la Fonction publique avaient entamé une grève pour protester contre le projet de loi portant annulation de la retraite proportionnelle sans condition d'âge adopté par l'Algérie depuis 1997. Sécurité sociale: application des mesures contre les employeurs qui enfreignent la loi en 2017 Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé lundi à Alger, que les mesures coercitives en vigueur seront appliquées début 2017 à l'encontre des employeurs qui ne respectent pas la loi sur la sécurité sociale. Début janvier, les dispositions coercitives en vigueur contre les employeurs qui ne respectent pas la loi relative à la sécurité sociale et ce, après la fin de l'étape transitoire des facilités contenue dans la loi de finances complémentaire de 2015, a indiqué M. El Ghazi lors d'une rencontre avec les directeurs de la Caisse nationale de sécurité sociale des travailleurs non-salariés (CASNOS). Il s'est dit à cette occasion, satisfait à l'égard des facilités introduites par la loi de finances complémentaire de 2015, estimant que des "centaines de milliers de travailleurs ont bénéficié de ces facilités". Il a appelé les employeurs n'ayant pas régularisé leur situation à se rendre aux agences locales des assurances sociales des travailleurs salariés pour régulariser la situation des travailleurs non déclarés auprès de la sécurité sociale et verser les arriérés des cotisations avant la fin du délai imparti soit le 31décembre 2016. Evoquant le projet de code du travail, M. El Ghazi a précisé que ce texte sera débattu avec les partenaires sociaux et examiné lors d la prochaine réunion de la tripartite avant de le soumettre au parlement pour débat. En matière d'emploi, le ministre du Travail a annoncé qu'il y avait plus d'un million d'emplois proposés pour des métiers rejetés par les jeunes dont 800 000 dans le secteur agricole et près de 400 000 dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Il a rappelé enfin, les mécanismes de l'emploi mis en place par l'Etat au profit des jeunes et les mesures incitatives mises à la disposition des entreprises en vue de faciliter l'insertion des jeunes dans le monde du travail, soulignant les indicateurs de la baisse du taux de chômage durant ces dernières années.