La sélection algérienne de football, sans entraîneur depuis le 10 octobre dernier après le départ du Serbe Milovan Rajevac, reste toujours sans maître à bord après le refus, lundi, du Belge Marc Wilmots de venir, à 19 jours du match crucial en déplacement face au Nigeria le 12 novembre, dans le cadre de la 2e journée (Gr. B) des qualifications du Mondial 2018. Annoncé en grande pompe comme candidat en puissance à la succession de Rajevac, le technicien belge, révélé chez les "Diables rouges" de Belgique, a fini par décliner l'offre du président de la Fédération algérienne de football (FAF) Mohamed Raouraoua. Les deux hommes qui se sont rencontrés la semaine dernière à Bruxelles n'ont pas trouvé un accord sur le plan financier. Le président de la FAF avait déclaré au lendemain du départ de Rajevac qu'il n'était pas prêt à "casser sa tirelire" pour le futur coach des Verts, appelant ceux qui réclamaient une "grosse pointure" à mettre la main à la poche pour assurer ses mensualités. Maintenant que la piste Wilmots est définitivement écartée, Mohamed Raouraoua devra se tourner vers d'autres solutions de rechange, au moment où le technicien français Roland Courbis est évoqué avec insistance pour prendre les rênes de l'équipe nationale. D'autres noms circulent dans les rouages des Verts à l'image de l'ancien coach du Burkina Faso, le Belge Paul Put ou encore le Français Paul Le Guen. Désormais sous pression et en manque de temps, le patron de l'instance fédérale doit engager rapidement un nouveau sélectionneur à l'approche du rendez-vous d'ores et déjà décisif face au Nigeria. Le faux-pas concédé le 9 octobre dernier au stade de Blida face au Cameroun (1-1) a mis la sélection nationale dans de sales draps avant le déplacement truffé d'embûches à Uyo. En attendant l'arrivée d'un nouveau coach, le duo intérimaire Yazid Mansouri-Nabil Neghiz continue de convoquer les joueurs en vue du prochain stage des Verts dont le début est prévu le 7 novembre.