Le conseil communal de Fuerteventura (province de Las Palmas) vient de réitérer dans une motion son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination par le biais d'un référendum libre et démocratique comme reconnu par le droit international et les multiples résolutions des nations unies. Dans une motion de soutien rendue publique, le conseil communal de Fuerteventura a réitéré son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination par le biais d'un référendum libre et démocratique tel que reconnu par le droit international et les nombreuses résolutions des Nations unies en soulignant par ailleurs que le conflit au Sahara occidental découle d'un processus de décolonisation qui n'a pas été achevé et que toute formule qui ne respecte pas ce principe n'aboutit à aucune solution efficace et réaliste. Le référendum, a poursuivi le conseil de Fuerteventura dans sa motion doit avoir lieu dans les plus brefs délais pour éviter que ce conflit se trouve dans une impasse qui inciterait à une reprise des hostilités, exprimant par ailleurs sa préoccupation au sujet de la violation des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés subie par la population civile sahraouie. A ce titre, a-t-on ajouté, le conseil communal de Fuerteventura demande la cessation immédiate de la répression et la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis militants des droits de l'homme. Le conseil demande en outre de faciliter l'accès aux zones sahraouies occupées aux observateurs internationaux et d'élargir les compétences de la MINURSO à la surveillance des droits de l'homme pour assurer non seulement le cessez-le feu, mais également pour empêcher la violation des droits de l'homme au référendum. Il demande par ailleurs au gouvernement espagnol d'augmenter les projets d'aide humanitaire pour atténuer les graves pénuries de produits dans les camps de réfugiés, en particulier les produits alimentaires, la santé, l'éducation, et autres services de base et la reconnaissance effective du Front Polisario en tant que représentant légitime du peuple sahraoui et de donner à ses représentants le statut diplomatique en Espagne. Le conseil communal de Fuerteventura demande en outre du gouvernement espagnol d'adopter une position beaucoup plus active dans ce conflit comme ancienne puissance coloniale, en exhortant l'ONU et l'Union européenne à faire pression sur le gouvernement marocain afin qu'il respecte le droit international. Le même conseil demande enfin au gouvernement de l'Espagne et les institutions et les entreprises des Iles Canaries de respecter le récent arrêt de la Cour de justice de l'UE qui stipule que le Maroc n'a aucune souveraineté sur le Sahara occidental et que l'accord commercial entre l'UE et le Maroc n'est pas applicable au Sahara occidental.