Le collaborateur du président américain Donald Trump, Jared Kushner, effectue lundi une visite officielle en Irak pour "réaffirmer l'engagement des Américains de lutter en étroite collaboration avec le gouvernement irakien contre le groupe terroriste autoproclamé "Etat islamique (El/Daech)" dont le numéro deux, Ayad Hamid al-Jumaili, a été éliminé récemment dans un raid américain dans l'ouest du pays, ont rapporté des médias, citant un porte-parole du Pentagone. Première du genre, la visite de M. Kushner, accompagné de l'officier américain le plus gradé, le général Joe Dunford, chef d'état-major interarmées, en présence d'un conseiller du président Donald Trump en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme, Thomas Bossert, sera ponctuée par des rencontres avec des responsables irakiens ainsi que des conseillers et militaires américains spécialisés en matière de lutte contre les réseaux terroristes, ont précisé les mêmes sources. Selon le Pentagone, durant son séjour en Irak, MM. Kushner et Bossert doivent s'enquérir de la situation sur le terrain et examiner notamment le soutien du président américain au gouvernement irakien ainsi qu'aux forces américaines engagées dans la campagne "anti-Daech" en Irak, à même de renforcer le partenariat irako-américain pour défaire le groupe terroriste. Les Etats-Unis conduisent une coalition internationale contre l'EI/Daech et effectuent des frappes aériennes en soutien aux forces gouvernementales irakiennes sur le terrain, au moment où les forces irakiennes ont lancé, depuis plusieurs semaines, une offensive pour reprendre à l'EI la partie ouest de Mossoul, première grande ville du nord de d'Irak et bastion des terroristes. Poursuite des opérations militaires sur le terrain Les assauts combinés se poursuivent sur le terrain afin de reprendre à Daech les zones occupées, tuant plusieurs terroristes armés, détruisant également des refuges de ces groupes dont des éléments sont rentrés en Irak depuis la Syrie, selon le Commandement irakien des opérations conjointes. Par ailleurs, des appels s'accentuent pour l'unification des efforts afin de mettre un terme aux terrorisme sous toute ses formes. Dans ce contexte, le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson a appelé pour sa part vendredi dernier l'Otan "à la nécessité de contribuer davantage dans la lutte contre le terrorisme", via notamment internet. "Alors que Daech utilise de plus en plus internet comme un outil de recrutement et de propagande, nous devons examiner comment nous pouvons "perturber" et "contrer" leurs opérations en ligne, avait, par ailleurs, déclaré M. Tillerson devant ses homologues de l'Alliance nord atlantique, à Bruxelles. Pour sa part, le président irakien, Maasoum Fouad, a exprimé la détermination de son pays de combattre le terrorisme, affirmant que le gouvernement irakien ne ménagera aucun effort pour faire face à l'extension du groupe terroriste "Daech".