Les leaders des partis politiques ont appelé samedi à généraliser la réconciliation nationale par le renforcement de la pratique démocratique dans le but de préserver l'unité et la stabilité du pays où régneront la fraternité et la justice. Au 7e jour de la campagne électorale pour les législatives du 4mai prochain, le président du Mouvement El-Islah, Filali Ghouini, s'est engagé à M'Sila où il a animé un meeting populaire à œuvrer dans le sens "d'élargir la réconciliation nationale, concrétiser la concorde nationale et préserver l'unité du pays et sa stabilité", affirmant que "ceux qui nourrissent des illusions pour déstabiliser le pays seront déçus". Dans le même sens, le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, a estimé à Tizi Ouzou que la seule voie pour la construction et le développement de l'Algérie est "la solution démocratique", faisant observer que "le changement par la rue mène toujours vers le chaos et jamais vers la démocratie". Il a cité à ce propos les exemples de pays ayant vécu ce qui est appelé "le printemps arabe qui n'a apporté que destruction". A Skikda, le président du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a développé le même discours, affirmant que son parti aspire à une "société équilibrée où règnent la fraternité et la justice". Il a ainsi relevé que l'Algérie possède d'énormes ressources pour le redressement de son économie, axée sur le développement de l'agriculture, les industries de transformation et le tourisme, mettant en garde contre "les lobbies qui tentent de passer de la sphère économique vers celle de la politique pour obtenir l'immunité parlementaire". De son côté, la secrétaire générale du Parti de travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé à Tlemcen, les citoyens à œuvrer dans le sens "d'immuniser l'Algérie contre les menaces internes et externes", estimant que les élections du 4 mai prochain représentent "une bataille qu'il faut mener ensemble car, il s'agit d'une question de sauvegarde nationale". Il en est de même pour le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, qui a réaffirmé à El Bayadh que son parti "place l'Algérie au-dessus des intérêts partisans", saluant par la même occasion les réformes initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika qu'il est "nécessaire de poursuivre pour préserver les institutions de l'Etat". Même son de cloche chez le Front des forces socialistes (FFS), dont le Premier secrétaire, Abdelmalek Bouchafa, a affirmé à Djelfa qu'il ne voulait pas pousser l'Algérie à l'aventure, soutenant à cet effet que sa formation veut assurer aux Algériens "un cadre de travail et de réflexion organisés pour reconstruire un pays où règnera la culture de l'Etat et les valeurs de citoyenneté". Il a également évoqué la personnalité du défunt Hocine Aït Ahmed, fondateur du FFS, soulignant son "rayonnement sur le parti ainsi que son nationalisme ancré jusqu'aux profondeurs de son âme". A Jijel, le secrétaire général du le Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a axé son discours sur le volet économique, soulignant la nécessité d'aller vers une la bonne gouvernance dans la gestion. Il a estimé que l'encouragement et l'intensification de l'investissement productif encouragera et stimulera davantage la production national, ce qui permettra,, a-t-il dit, d'éviter le recours aux importations. Pour sa part, le président de Tajamoua Amel El Djazair (TAJ) Amar Ghoul a affirmé à Tlemcen que sa formation politique prône le soutien du développement local dans les zones frontalières afin de lutter contre le phénomène de la contrebande, alors que le président de l'alliance MSP-FC, Abderrezak Makri a estimé à Tlemcen, que le soutien de l'économie et une lutte méthodique contre la corruption peuvent enrayer le fléau de la contrebande.