Le président du parti Tajamoue Amel Djazair (TAJ), Amar Ghoul, a averti dimanche à Médéa sur le risque de récupération des "déçus de la démocratie" et leur embrigadement par ceux qui rêvent de voir le pays sombrer dans le chaos. S'exprimant à l'occasion d'un meeting populaire, tenu à la maison de jeune Hassan-El-Hassani de Berrouaghia, à 30 km à l'est de Médéa, dans le cadre de la campagne pour les législatives du 4 mai, M.Ghoul a appelé à s'éloigner du discours "mielleux" en direction de la jeunesse et à l'impliquer "réellement" dans la gestion directe des affaires du pays. Il a assuré que la jeunesse algérienne attend des "gestes et des actes concerts" de la part de la classe politique pour reprendre espoir, d'être associée dans la construction du pays, de décider, par elle-même, de son avenir et surtout être mieux représentée au sein des instances élues du pays. "Ces élections doivent être l'occasion pour redonner espoir aux jeunes et leurs offrir une réelle perspective de changement", a expliqué M. Ghoul, ajoutant que, dans le cas contraire, "beaucoup de déçus au sein de cette force vive de la nation qu'est la jeunesse, risque de basculer dans la violence ou d'être récupérée par ceux qui veulent nuire au pays". Pour le président de TAJ, le meilleur moyen de lutter contre le désespoir, l'extrémiste et la haine de l'autre est de transmettre aujourd'hui et, dans les faits, le flambeau à la jeunesse, soutenant que c'est cette option qu'a choisie sa formation en accordant la priorité aux jeunes dans le choix des candidatures.