Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa a affirmé mardi à Alger que "l'Etat algérien n'a pas l'intention de combattre les adeptes de la secte d'El Ahmadiya" relevant que ces derniers ne sont pas poursuivis pour pratique de culte religieux mais pour adhésion à une association non agréée et la collecte de dons sans autorisation. Lors d'un conférence organisée par l'institut diplomatique et des relations internationales au siège du ministère des affaires étrangères sur "La liberté de culte en Algérie", M. Mohamed Aissa a indiqué avoir reçu des correspondances de représentations du "Groupe Islamique Ahmadiya" en Grande-Bretagne sur des prétendues restrictions imposées par les autorités algériennes sur les activités de ses adeptes en Algérie, ainsi que des "réserves" émises par une ambassade sur la classification de l'Algérie de cette secte parmi les groupes takfiristes. Le ministre a affirmé que sa réponse dans les deux cas a été que "l'Algérie n'a pas l'intention de combattre la secte d'El Ahmadiya", relevant que les autorités algériennes "refusent que certaines sectes élisent l'Algérie comme terre pour leurs conflits et refusent d'y prendre part". Commentant des chiffres recueillis auprès de représentations de la secte d'El Ahmadiya faisant état de la convocation de 123 de ses adeptes en Algérie et l'arrestation de 21 autres, le ministre a affirmé que toutes les charges retenues contre eux ne concernaient pas la pratique du culte religieux, garanti par la Constitution, mais "pour collecte de dons sans autorisation et en dehors du cadre légal outre l'adhésion à une association non agréée". Des imams relevant du ministère des affaires religieuses ont été poursuivis pour la même accusation, a ajouté M. Aissa. Le ministre des Affaires religieuses a réitéré la disponibilité de son département ministériel à "entendre" les adeptes de la secte d'El Ahmadiya "dans le cadre des lois de la République" avant d'exclure "la possibilité que ce groupe puisse négocier comme étant un groupe islamique", citant la fatwa appliquée par l'Algérie et décrétée par le président du Haut Conseil Islamique (HCI), Ahmed Hamani qui a qualifié cette secte est un groupe takfiriste. Lors de la conférence animée conjointement avec le ministre de l'Etat, ministre des Affaires étrangères, et de la Coopération internationale, M. Ramtane Lamamra et le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, M. Abdelkader Messahel, en présence des représentants du corps diplomatique en Algérie et de cadres des deux ministères, M. Mohamed Aissa a abordé l'avant-projet de la loi d'orientation relatif aux affaires religieuses dont l'élaboration est prévue vers la fin de 2019 dans le cadre du programme du Président de la République, et qui portera sur l'organisation des espaces de l'exercice de la pratique religieuse en Algérie, à travers "des articles de loi contraignants qui seront soumis à un débat collectif avant d'être présentés au Conseil des ministres puis au parlement". L'avant-projet de loi qui sera précédé de "la mise sur place d'une convention interactive sur la modération et le devoir de sortir de l'extrémisme" , vise également à "inculquer l'esprit de citoyenneté sans avoir à consulter les textes religieux, mais à travers l'organisation de la pratique religieuse et l'interdiction de "s'en prendre aux autres rites musulmans et autres religions à partir des mosquées". Pour sa part, M. Lamamra a estimé que "la diplomatie religieuse" a un rôle important dans la diffusion de la pratique modérée et la lutte contre l'extrémisme et dans la préservation de la dignité de la communauté algérienne à l'étranger, et ce, à travers le dialogue. Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères a annoncé que son département abritera prochainement des rencontres qui réuniront des membres du gouvernement, des walis ainsi que des représentants du corps diplomatique en Algérie, et ce, en vue d'exposer les orientations générales du gouvernement algérien. Lors d'un conférence organisée par l'institut diplomatique et des relations internationales au siège du ministère des affaires étrangères sur "La liberté de culte en Algérie", M. Mohamed Aissa a indiqué avoir reçu des correspondances de représentations du "Groupe Islamique Ahmadiya" en Grande-Bretagne sur des prétendues restrictions imposées par les autorités algériennes sur les activités de ses adeptes en Algérie, ainsi que des "réserves" émises par une ambassade sur la classification de l'Algérie de cette secte parmi les groupes takfiristes. Le ministre a affirmé que sa réponse dans les deux cas a été que "l'Algérie n'a pas l'intention de combattre la secte d'El Ahmadiya", relevant que les autorités algériennes "refusent que certaines sectes élisent l'Algérie comme terre pour leurs conflits et refusent d'y prendre part". Commentant des chiffres recueillis auprès de représentations de la secte d'El Ahmadiya faisant état de la convocation de 123 de ses adeptes en Algérie et l'arrestation de 21 autres, le ministre a affirmé que toutes les charges retenues contre eux ne concernaient pas la pratique du culte religieux, garanti par la Constitution, mais "pour collecte de dons sans autorisation et en dehors du cadre légal outre l'adhésion à une association non agréée". Des imams relevant du ministère des affaires religieuses ont été poursuivis pour la même accusation, a ajouté M. Aissa. Le ministre des Affaires religieuses a réitéré la disponibilité de son département ministériel à "entendre" les adeptes de la secte d'El Ahmadiya "dans le cadre des lois de la République" avant d'exclure "la possibilité que ce groupe puisse négocier comme étant un groupe islamique", citant la fatwa appliquée par l'Algérie et décrétée par le président du Haut Conseil Islamique (HCI), Ahmed Hamani qui a qualifié cette secte est un groupe takfiriste. Lors de la conférence animée conjointement avec le ministre de l'Etat, ministre des Affaires étrangères, et de la Coopération internationale, M. Ramtane Lamamra et le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, M. Abdelkader Messahel, en présence des représentants du corps diplomatique en Algérie et de cadres des deux ministères, M. Mohamed Aissa a abordé l'avant-projet de la loi d'orientation relatif aux affaires religieuses dont l'élaboration est prévue vers la fin de 2019 dans le cadre du programme du Président de la République, et qui portera sur l'organisation des espaces de l'exercice de la pratique religieuse en Algérie, à travers "des articles de loi contraignants qui seront soumis à un débat collectif avant d'être présentés au Conseil des ministres puis au parlement". L'avant-projet de loi qui sera précédé de "la mise sur place d'une convention interactive sur la modération et le devoir de sortir de l'extrémisme" , vise également à "inculquer l'esprit de citoyenneté sans avoir à consulter les textes religieux, mais à travers l'organisation de la pratique religieuse et l'interdiction de "s'en prendre aux autres rites musulmans et autres religions à partir des mosquées". Pour sa part, M. Lamamra a estimé que "la diplomatie religieuse" a un rôle important dans la diffusion de la pratique modérée et la lutte contre l'extrémisme et dans la préservation de la dignité de la communauté algérienne à l'étranger, et ce, à travers le dialogue. Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères a annoncé que son département abritera prochainement des rencontres qui réuniront des membres du gouvernement, des walis ainsi que des représentants du corps diplomatique en Algérie, et ce, en vue d'exposer les orientations générales du gouvernement algérien.