Soixante (60) familles de la commune de Tidjelabine, à l'ouest de Boumerdès, ont été relogées lundi dans des logements sociaux neufs, dans le cadre du programme d'éradication de la totalité des chalets à travers la wilaya, a constaté un journaliste de l'APS. Selon les autorités locales, il s'agit de la seconde opération du genre réalisée à Tidjelabine, après le relogement mi-février dernier de près de 130 familles. La démolition des habitations de la cité des chalets de la banlieue de Tidjelabine (évacuées dans la matinée) a été entamée immédiatement après leur libération par leurs occupants. L'opération d'évacuation, supervisée par les autorités locales, a été encadrée par des équipes médicales spécialisées et des éléments de la Protection civile de la wilaya, a-t-on précisé. Les familles bénéficiaires de l'opération ont été accompagnées jusqu'à leurs nouveaux appartements, avant la récupération du foncier évacué, qui a été entouré d'une clôture pour sa protection dans l'attente de son exploitation dans des projets d'équipements publics et de développement. Lors d'une déclaration précédente, le chef de l'exécutif, Abderrahmane Madani Fouatih, avait assuré que l'opération d'éradication des chalets, installés depuis 13 années à travers la wilaya de Boumerdès, se fera de "façon progressive", jusqu'à leur disparition définitive, en décembre 2017. Le wali s'était engagé, dans la même déclaration, à la "fermeture définitive du dossier des chalets, dans les délais fixés". L'opération a démarré officiellement le 26 décembre 2016, dans la commune d'Ouled Hadadj (ouest de Boumerdes) et avait touché, alors, 500 chalets, avant la démolition de 253 autres chalets à Corso, puis 130 à Tidjelabine, 190 à larbaàtache, et 252 à Boudouaou. La prochaine opération de relogement est programmée avant la fin mai courant, au profit de 500 familles, actuellement résidantes dans des chalets à Bordj Menall. Près de 12.000 chalets ont été installés, au lendemain du séisme du 21 mai 2003, à travers 98 sites de la wilaya de Boumerdès, répartis sur 28 communes, rappelle-t-on. Ces chalets destinés initialement aux sinistrés du séisme, ont été redistribués dans un cadre social, après le relogement de ces derniers (sinistrés).