Le conseiller de l'environnement, de l'agriculture et de la pêche, du gouvernement Baléare, Vicenc Vidal a exprimé sa solidarité avec le peuple sahraoui, se disant "outré" par le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental occupé Cité mardi par la presse espagnole, Vicenc Vidal a indiqué qu'il va suivre l'affaire du bateau qui transporte 35 mille tonnes de sable du Sahara vers le port de Palma. Dans une conférence de presse, la veille, le même responsable a réitéré sa solidarité avec le peuple sahraoui et s'est dit bouleversé par le pillage colonial dont a souffert le peuple sahraoui par le passé et qui continue de voir actuellement ses ressources halieutiques et autres ressources naturelles spoliées par des entreprises espagnoles. Pour sa part, le parti de la gauche unie (Izquierda unida) des iles Baléares considère que cette exploitation de sable dans le Sahara occidental est illégale "parce qu'elle est faite sans la permission de son propriétaire légitime qui est le peuple sahraoui". A cet égard, ce parti rappelle que le Sahara Occidental est "un territoire non décolonisé, et l'Espagne est encore officiellement la puissance administrante". "Aucun pays ne devrait accepter en vertu des circonstances la spoliation des ressources naturelles du Sahara occidental, avec la simple permission des autorités d'occupation marocaine", a-t-on indiqué de même source avant de souligner la responsabilité historique de l'Espagne vis-à-vis du peuple sahraoui. L'association espagnole, amie avec le peuple sahraoui des Iles Baléares a, pour sa part, dénoncé les entreprises espagnoles qui continuent d'exploiter le sable sahraoui en demandant aux autorités espagnoles de "faire cesser ces activités illégales et d'être complices de cette situation non conforme au droit international et européen". Cette association a souligné qu'un navire engagé par une entreprise espagnole arrivera à Palma avec 35 mille tonnes de sable, estimant que ceci est un pillage des ressources naturelles du Sahara occidental qui reste impuni et dans ce cas, poursuit-on, "ce pillage est l'acte d'une compagnie maritime espagnole qui vise à tirer profit de la présence illégale du Maroc sur le territoire de l'ancienne colonie espagnole. Le parlement régional des iles Baléares a depuis quelques semaines réitéré, dans une motion institutionnelle, sa solidarité avec la cause du peuple sahraoui et demandé aux entreprises espagnoles et européennes de respecter et de se conformer au récent arrêt de la cour de justice européenne du 21 décembre 2016 qui a conclu que les accords commerciaux entre l'UE et le Maroc ne sont pas applicables au territoire sahraoui et que le Maroc n'a aucune souveraineté sur le Sahara occidental.