Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a reçu lundi à Alger, le président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), Mohamed Yousfi, et le secrétaire général du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), Lounes Ghachi, indique un communiqué du ministère. La rencontre entre le ministre et le président du SNPSSP, qui s'inscrit dans le cadre "du cycle de rencontres de prise de contact du ministre avec l'ensemble des partenaires sociaux, a permis de noter une identité des points de vue concernant notamment la nécessité pour le médecin de se réapproprier sa juste place dans la société sur la base des valeurs universelles de morale et d'éthique médicales", précise le communiqué. Le deux parties ont discuté, en outre, de "la nécessité de normaliser et de hiérarchiser la pyramide des soins pour améliorer la prise en charge des usagers de la santé dans le cadre des directives présidentielles relatives à la modernisation du secteur de la santé", souligne la même source. A cette occasion, M. Yousfi "a mis exergue le travail de partenariat réel et constructif qui a caractérisé ces dernières années les relations entre le SNPSSP et le ministère de la Santé sur la base d'un dialogue franc, sincère et transparent". De son coté, tout en soulignant que le dialogue avec l'ensemble des partenaires sociaux "est une option stratégique du gouvernement dans le cadre de la mise en oeuvre du programme du président de la République", M. Hasbellaoui a affirmé que "les avancées enregistrées seront consolidées et les acquis préservés", ajoute le communiqué. Dans le même cadre, le ministre a reçu également le secrétaire général du SAP, lors d'une "séance de prise de contact", indique la même source, précisant que les discussions entre les deux parties "ont permis de mettre l'accent sur la nécessité du partenariat et du dialogue social permanent avec l'ensemble des partenaires sociaux". Les discussions ont permis, aussi, d'évoquer "les grands chantiers de modernisation du secteur ainsi que certains problèmes de gestion qui freinent le partenariat au niveau de certains établissements de santé", note le communiqué.