Les tribunaux administratifs ont été dotés ces dernières années d'outils de travail modernes dans le cadre de la politique de réforme du secteur de la Justice initié par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a précisé la présidente du Conseil d'Etat, Soumeya Abdessadouk. "Le secteur de la justice se dote chaque année d'outils de travail modernes", a déclaré Mme Abdessadouk qui a représenté le ministre de la Justice, garde des Sceaux à la cérémonie d'installation de Assia Mahser au poste de présidente du tribunal administratif de Tipasa et Benkharchi Omar au poste de Commissaire d'Etat auprès du même tribunal. Lors de cette cérémonie à laquelle ont pris part le wali de Tipasa, Moussa Ghelaï, les autorités militaires et civiles ainsi que des cadres de la justice, Mme Abdessadouk a précisé que le mouvement récemment opéré par le président de la République dans corps de la magistrature s'inscrivait dans le cadre des réformes et de la modernisation des outils de travail. "Ce mouvement vient parachever les amendements contenues dans la nouvelle Constitution visant notamment à garantir les libertés individuelles et collectives", a-t-elle dit. Jeudi dernier, le ministre de la Justice, garde des sceaux avait déclaré en marge de la cérémonie d'installation de Brahim Kherrabi au poste de Procureur général près la Cour de justice de Tipasa que "le mouvement récemment opéré par le président de la République et président du Conseil supérieur de la Magistrature, Abdelaziz Bouteflika, confortera le processus de réformes engagé dans le secteur de la Justice". Le mouvement a accordé un intérêt particulier à l'élément féminin et ouvert la voie aux compétences en mesure d'accroître l'efficacité et de réaliser les objectifs fixés, a-t-il ajouté. Se félicitant de la place de la femme dans le secteur de la justice, M. Louh a relevé le niveau "record" atteint par les femmes qui occupent huit (8) postes supérieurs au niveau de différentes cours, ce qui traduit l'attachement du président de la République à encourager cette tendance et à donner les mêmes chances à toutes les catégories de la société, a-t-il affirmé. Mettant en exergue le processus de réformes initiées par le président de la République depuis son arrivée au pouvoir, le ministre a évoqué la consécration de l'Etat de droit, la lutte contre la corruption, la consolidation des droits et des libertés et l'amélioration constant des prestations des structures de la Justice. M. Louh a également souligné l'augmentation du taux de couverture judiciaire qui est passé de huit (8) magistrats pour 100.000 citoyens en 2000 à 15 magistrats en 2017. Le système judiciaire algérien dépasse ainsi la plupart des systèmes au niveau régional et dans le bassin méditerranéen en terme de couverture, a-t-il dit, précisant que la France comptait 13 magistrats pour 100.000 citoyens et le Maroc 11 magistrats pour 100.000 citoyens. Dans cet même ordre d'idées, le ministre a mis en avant le parachèvement de la réalisation de cours de justice répondant aux normes internationales à travers toutes les wilayas du pays (48 cours), ainsi que des tribunaux administratifs. Six (6) wilayas seulement ne disposent pas encore de tribunaux administratifs.