Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a reçu jeudi l'ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, avec lequel il a examiné les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le secteur de la communication notamment la formation des journalistes, indique un communiqué du ministère. L'audience s'est focalisée sur la "nécessité d'impulser une nouvelle dynamique en matière de coopération entre les deux pays dans le domaine de la formation des journalistes", M. Kaouane ayant "émis le souhait de relancer ce volet des échanges en mettant à profit les accords-cadres qui ont déjà été signés", précise le communiqué. Pour sa part, M. Driencourt, "tout en rappelant l'initiation d'opérations ponctuelles de formation, a convenu qu'elles doivent se poursuivre selon les engagements déjà pris sur le plan institutionnel, et a parlé de volonté de diversification de la formation dans plusieurs domaines inhérents à la communication et à l'information, que ce soit dans la presse écrite, l'audiovisuel ou l'univers numérique", ajoute le même source. Les deux parties ont, à ce titre, "convenu que l'Université et les instituts spécialisés auront, en la matière, un rôle important à jouer". Rappelant, par ailleurs, l'"importante" demande en formation qui s'exprime, dans différents domaines d'expertise journalistique et technique, à la Radio et à la Télévision, le ministre s'est dit "optimiste et confiant quant à la somme des actions qui peuvent se concrétiser, dans ce cadre, entre les deux pays", cela surtout, a-t-il noté, que "le cadre institutionnel a déjà été préparé avec la somme des accords sectoriels et des accords et protocoles interentreprises". "Les questions de régulation audiovisuelle et de mise à niveau numérique ont été également abordées durant cette rencontre, qui pourraient, selon une perception commune, profiter d'une volonté très forte de coopération entre les deux pays", relève le communiqué. M. Kaouane a tenu, en outre, à "porter à la connaissance de l'ambassadeur les attentes des journalistes algériens concernant la prise en charge des visas et leur souhait de voir optimiser les délais de traitement de leurs dossiers", souligne la même source.