l'ambassadeur de France à Alger Endossant parfaitement son rôle d'ambassadeur, le Français est donc en train de préparer admirablement la visite de son président de la République Emmanuel Macron. Le 4 juillet 2017, Xavier Driencourt revient à Alger. Depuis, l'ambassadeur de France, connu pour être un amoureux de l'Algérie, est presque partout. Le voir aux JT aux côtés de ministres du gouvernement Tebboune est presque devenu une habitude pour ce diplomate qui revient pour un second mandat à la tête de l'ambassade de France à Alger. Cet ambassadeur qui avait laissé une bonne image lors de son premier passage, n'arrive donc pas en terre inconnue. Ce qui fait qu'il a ramené dans ses bagages différents projets de coopération entre son pays d'origine et son pays d'adoption...Les ministres sont ainsi en train de recevoir les uns après les autres le diplomate français. La dernière visite en date est celle qu'il a rendu, jeudi dernier, au ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni. Les deux hommes ont évoqué «les opportunités d'investissement et de partenariat dans le domaine de l'énergie entre les deux pays», a indiqué le ministère dans un communiqué. Les deux parties «ont passé en revue l'état des relations de coopération et de partenariat entre les deux pays dans le domaine de l'énergie et ont évoqué les opportunités d'investissement et de partenariat, notamment dans le domaine de l'exploration, la production et la transformation des hydrocarbures ainsi que dans les énergies renouvelables», a précisé la source. Les deux parties ont également évoqué l'évolution des marchés pétroliers et la situation économique et énergétique mondiale. Pour dire la richesse des débats qui ont duré plusieurs heures. Dans la même journée, le diplomate français a rendu visite au ministre de la Communication, Djamel Kaouane. D'emblée, il a fait savoir à son hôte qu'il était là pour renforcer la coopération bilatérale dans le secteur de la communication, particulièrement la formation des journalistes qui est un domaine qui a fait ses preuves par le passé. L'audience s'est focalisée sur la «nécessité d'impulser une nouvelle dynamique en matière de coopération entre les deux pays dans le domaine de la formation des journalistes», a indiqué un communiqué du ministère de la Communication. Très satisfait par l'échange, Djamel Kaouane a «émis le souhait de relancer ce volet des échanges en mettant à profit les accords-cadres qui ont déjà été signés», précise le communiqué. Pour sa part, Xavier Driencourt a affirmé que les cycles de formation doivent se poursuivre selon les engagements déjà pris sur le plan institutionnel, et a parlé de volonté de diversification de la formation dans plusieurs domaines inhérents à la communication et à l'information, que ce soit dans la presse écrite, l'audiovisuel ou l'univers numérique, ajoute la même source. «Les questions de régulation audiovisuelle et de mise à niveau numérique ont été également abordées durant cette rencontre, qui pourraient, selon une perception commune, profiter d'une volonté très forte de coopération entre les deux pays», relève le communiqué. La question des visas pour les journalistes et leurs problèmes de prise de rendez-vous ont même été abordés par les deux parties. Le ministre de la Communication a ainsi tenu, à «porter à la connaissance de l'ambassadeur les attentes des journalistes algériens concernant la prise en charge des visas et leur souhait de voir optimiser les délais de traitement de leurs dossiers». Mais avant ce marathon du jeudi, l'ambassadeur de France avait débuté sa tournée ministérielle, mardi dernier, en se rendant chez le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. Les deux hommes ont examiné «en profondeur» les voies et moyens susceptibles de «renforcer davantage les liens de coopération qui existent entre l'Algérie et la France», indiquait un communiqué de ce département ministériel. Lors de l'audience qui les a réunies, les deux parties ont également passé en revue l'ensemble des accords et conventions, soit 834 au total, signés entre les universités algériennes et françaises. «Un chiffre qui reflète l'importance d'une telle coopération, notamment dans le secteur de la formation et l'Enseignement supérieur, ainsi que dans celui de la recherche scientifique», souligne la même source. L'entretien a porté également sur d'autres dossiers, notamment, celui relatif aux instituts de sciences et technologies appliquées (Ista), où le secteur de l'enseignement supérieur avait sollicité l'aide des experts français pour la création de ce genre d'instituts. «Des instituts qui participent d'une manière significative au développement socio-économique des différentes régions du pays et dont la première promotion, composée d'une quarantaine de diplômés opérationnels, est sortie en 2017 de l'Institut des hydrocarbures de Ouargla», a été mise en exergue après ce riche entretien. Endossant parfaitement son rôle d'ambassadeur, le Français est donc en train de préparer admirablement la visite de son président de la République Emmanuel Macron, qui devrait avoir lieu en octobre prochain. Il lui déroule ainsi le tapis rouge afin que la nouvelle page entre les deux pays s'ouvre sans embûches... Changement dans la délivrance des visas étudiants La chancellerie française dément Que les étudiants qui rêvent de poursuivre leurs études en France soient rassurés. L'ambassade de France à Alger a démenti les rumeurs qui laissaient entendre un prétendu durcissement des mesures relatives à la délivrance des visas étudiants. En réponse aux nombreuses interrogations relatives à la délivrance des visas étudiants, les consulats généraux de France en Algérie rappellent que la procédure et les conditions d'obtention n'ont pas changé. Dans un souci de sécurisation du parcours des étudiants, les services consulaires ont récemment mis l'accent sur les conditions d'hébergement, au regard notamment, des nombreux cas d'irrégularités constatés et des conséquences négatives pour les étudiants. La réglementation française en matière de délivrance de visas étudiants prévoit en effet deux étapes distinctes: l'accompagnement des étudiants dans la constitution de leur projet d'études via les cinq espaces de Campus France Algérie et l'analyse des autres aspects du dossier, qui relève de l'autorité consulaire (conditions de ressources et de logement, ordre public et possession d'un document de voyages en cours de validité etc.). «Il ne s'agit pas de nouvelles conditions, mais seulement de l'application des exigences réglementaires, avec pour seule préoccupation le succès de la procédure engagée afin de sécuriser le séjour des étudiants algériens», explique un communiqué de l'ambassade de France. Tous les détails sont disponibles au niveau des espaces Campus France et le site Internet.