Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a invité les citoyens qui accomplissent le rituel du sacrifice durant l'Aid El Adha, au respect de certaines précautions pour éviter tout risque de contamination par le kyste hydatique, a indiqué dimanche à Alger un communiqué du ministère. Le ministère a appelé les citoyens à prendre toutes les dispositions pour faire contrôler le mouton sacrifié par un vétérinaire. Si le contrôle est impossible, les citoyens sont invités à examiner avec précaution les abats (foie, poumons...) et les autres viscères de la bête sacrifiée à la recherche des kystes ou vésicules (bulles d'eau) qui menacent la santé du consommateur. Le ministère recommande de faire bouillir ou de bruler les abats et autres viscères portant des bulles d'eau ou les enterrer profondément (50 cm) de façon à ce que les chiens errants ne les déterrent pas. Il a en outre appelé les citoyens à ne pas abandonner dans la nature ces abats atteints et ne pas les jeter avec les ordures ménagers ni de les donner aux chiens qui pourraient contaminer l'homme. "Le kyste hydatique ou hydatidose est une maladie parasitaire contagieuse qui constitue un problème de santé publique", précise le communiqué qui ajoute que cette maladie pourrait être transmise à l'homme par la consommation d'abats affectés ou à travers les animaux domestiques qui s'en nourrissent", indiquant que cette maladie "est asymptomatique à son début et elle est le plus souvent diagnostiquée qu'au stade de complications".