Les judokas algériens engagés dans les championnats du monde 2017 actuellement en cours à Budapest (Hongrie) ont promis de "faire le maximum pour essayer de décrocher le podium", malgré leur "manque de préparation" pour un évènement de cette envergure, ont-ils souligné mardi à l'aéroport Houari Boumediene d'Alger. La sélection algérienne, composée de dix judokas (5 messieurs et 5 dames) a été scindée en deux groupes, dont le premier, composé de Meriem Moussa (-52 kg), Ratiba Tariket (-57 kg), Houd Zourdani (-66 kg) et Djeddi Oussama (-73 kg) se trouve déjà sur place, car appelé à concourir en premier. Le deuxième groupe, comportant entre autres Lyès Bouyacoub (-100 kg) et Nadjib Temmar (+100 kg), n'a embarqué que mardi, car appelé à concourir à partir de vendredi. "Mon objectif est de décrocher une médaille lors de ces championnats du monde, peu importe sa couleur, ce qui serait déjà une bonne chose, compte-tenu de notre manque de préparation" a indiqué Bouyacoub l'APS, ajoutant qu'il ne connait "pas bien" son futur adversaire, mais qu'il espère quand même aller loin dans ce tournoi. Même son de cloche du côté de Nadjib Temmar, qui a également commencé par mettre l'accent sur "le manque de préparation", qui selon lui s'est faite "avec les moyens du bord", mais en rassurant toutefois que cette situation "n'altère en rien" son désir de "réussir un bon parcours" et, pourquoi pas décrocher une médaille. "Je ne pars pas vraiment dans l'inconnu, puisque je connais relativement bien mon premier adversaire dans ce tournoi. Il s'agit du Sénégalais Mbagnick Ndiaye, que j'ai déjà croisé pendant les Championnats d'Afrique" a rassuré Temmar, en promettant de "gérer" son parcours "match par match", en accordant à chaque combat la concentration qu'il mérite. Abderrahmane Benamadi (-90 kg) a été plus explicite concernant le manque de préparation pour ces Mondiaux, en affirmant n'être qu'à "50%" de son réel potentiel. Mais à l'instar de ses compatriote, il a promis de donner "le meilleur" de lui-même, pour "bien représenter les couleurs nationales". De son côté, Kaouthar Ouallal (-78 kg) a confié à l'APS avoir "un peu le trac", mais elle s'est voulu rassurante, en affirmant qu'une fois sur le tatami, elle mettra toutes ses craintes de côté, en se concentrant sur un seul objectif : "aller le plus possible". La participation algérienne a déjà commencé en Hongrie, avec l'entrée en lice de Meriem Moussa chez les moins de 52 kg et qui fut éliminée mardi, au deuxième, après sa défaite contre la Polonaise Agata Perenc. La sociétaire du GS Pétroliers avait relativement bien démarré la compétition, en dominant au premier tour la Mauricienne Christiane Legentil, avant de chuter au combat suivant contre la Polonaise. Une deuxième sortie précoce pour l'Algérie dans cette compétition, après celle de Houd Zourdani, qui avait déclaré forfait dès le premier tour chez les moins de 66 kg. Mercredi, ce sera au tour de Djeddi Oussama (-73 kg) et Ratiba Tariket (-57 kg) de faire leur entrée en lice. Le premier sera opposé au Portugais Nuno Saraiva et la seconde à la Sénégalaise Ndeye Oumy Camara, au moment où ses compatriotes Souad Bellakhal (-70 kg) et Kaouthar Ouallal (-78 kg) seront respectivement opposées à la Marocaine Assma Niang et la Cubaine Kaliema Antomarchi. La cinquième et dernière algérienne engagée dans ces Mondiaux, Sonia Asselah, concourra dans la catégorie des plus de 78 kg et elle débutera contre la Brésilienne Maria Suelen Althman. Chez les messieurs, Benamadi a bénéficié d'un tirage au sort relativement favorable, puisqu'il a été exempté du premier tour, et débutera directement au second, contre le vainqueur du match mettant aux prises le Bosnien Toni Miletic et le Georgien Ushangi Margiani. De leur côté, Bouyacoub et Temmar devront passer par le premier tour, où ils seront respectivement opposés au Roumain Luca Kunszabo et au Sénégalais Mbagnick Ndiaye. Un total de 731 judokas (440 messieurs et 291 dames), représentant 126 pays, participant à ces Mondiaux 2017 à Budapest. Avec 18 athlètes engagés (9 messieurs et 9 dames), la France, le Brésil, la Hongrie, la Mongolie et le Kazakhstan comptent parmi les pays les mieux représentés, au moment où la Norvège, le Nigeria, la Palestine et le Pakistan n'ont engagé qu'un seul judoka.