Les membres du Conseil de la nation, ont adopté mercredi une motion de soutien au plan d'action du Gouvernement présenté dimanche par le Premier ministre conformément aux dispositions de l'article 94 de la Constitution. Les membres de la chambre haute du parlement ont adopté, lors d'une plénière consacrée aux réponses du Premier ministre aux préoccupations des membres du Conseil de la nation soulevées lors des débats sur le programme d'action du gouvernement, une motion de soutien présentée par des sénateurs représentant les forces politiques de la majorité parlementaire. 107 membres ont voté pour et 3 contre. Les membres signataires de la motion ont exprimé leur "entière satisfaction" quant au contenu de l'exposé du Premier ministre, Ahmed Ouyahia sur le plan d'action qui a mis en exergue "l'approche du gouvernement pour la mise en oeuvre du nouveau modèle économique de croissance adopté par le Conseil des ministre", réaffirmant leur soutien au plan du gouvernement "pour la poursuite de l'application du programme du président de la République". Les membres du conseil de la Nation ont appelé "l'ensemble des forces politiques, des partenaires économiques des secteurs publics et privés, les organisations sociales et les organisations de la société civile à se mobiliser autour du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour contribuer à la réussite de cette démarche et poursuivre la mise en oeuvre de son programme, particulièrement dans cette conjoncture difficile". S'exprimant dans une brève allocution au terme de l'adoption de la motion, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a affirmé que le soutien des membres du Conseil de la nation au plan d'action du gouvernement est motivé par le fait que ce dernier "concrétise le programme du président de la République plébiscité par le peuple en 2014, prévoit des mesures courageuses et propose des solutions claires, ambitieuses et réalistes", appelant par la même occasion le gouvernement à assurer "son suivi sur le terrain". Le président de la chambre haute du parlement a mis en avant la "nécessité de former un front national solide qui accueillera sous son aile l'ensemble des acteurs politiques et des partenaires sociaux", avant d'appeler le gouvernement à "revoir le classement des priorités à travers une rationalisation des dépenses publiques et de la gestion" Selon M. Bensalah, la conjoncture actuelle nécessite "une ouverture sur l'ensemble des acteurs", avant de relever la nécessité de ne pas "fermer les portes" devant l'opposition car -a-t-il dit- "la situation que vit l'Algérie actuellement concerne tous ses enfants". S'agissant des élections locales prévues le 23 novembre prochain, M. Bensalah a appelé les membres du parlement à "exploiter le contenu du plan d'action du gouvernement durant la campagne électorale en vue d'expliquer aux citoyens la réalité des défis auxquels est confronté le pays". Pour leur part, les membres du conseil de la Nation ont estimé, dans leur motion de soutien, que le prochain rendez-vous électoral apportera" un plus à la pratique démocratique", appelant "le peuple algérien à participer massivement à ces élections en vue de renforcer la démocratie participative".