La production industrielle du secteur public a enregistré une hausse de 2% au deuxième trimestre 2017 par rapport au même trimestre de 2016, situant le taux de croissance au 1er semestre 2017 à 1,1%, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS). Cette hausse a été essentiellement tirée par les secteurs, respectivement, des bois et papiers, de l'énergie et de l'agroalimentaire, alors que des contre performances ont été enregistrées dans le secteur des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE), ainsi que celui des industries chimiques, des cuirs et chaussures. La production dans le secteur de l'énergie a été marquée par une croissance de 8,8% au 2ème trimestre par rapport au même trimestre 2016, taux largement supérieur à celui relevé au 2ème trimestre 2016 par rapport à celui de 2015 (+4,9%). Toutefois, les hydrocarbures ont connu une stagnation au 2ème trimestre par rapport à la même période de l'année 2016, situant la variation du semestre à 1,3% par rapport au 1er semestre 2016. La production du pétrole brut et du gaz naturel a augmenté de 2,5%: un relèvement de la production a caractérisé la liquéfaction du gaz naturel avec une hausse de 2,4% au 2ème trimestre. En revanche, le raffinage de pétrole brut a accusé une baisse de 12,4% sur la période avril-juin 2017 par rapport à la même période de l'année écoulée, précise l'ONS. Quant aux industries chimiques, elles ont enregistré une baisse de 18,2%, qui a été perceptible au niveau de l'ensemble des activités relevant du secteur. Pour ce qui est des cuirs et chaussures, leur production a observé une baisse de près de 27%. Ce résultat est perceptible au niveau des biens intermédiaires. En revanche, les biens de consommation de ce secteur a marqué un relèvement de près de 11%. Concernant les industries textiles, elles ont enregistré une décroissance de 8,7% au 2ème trimestre 2017. Le principal facteur de cette tendance baissière est la fabrication des biens intermédiaires dont la production a chuté de 17%, contrairement aux biens de consommation qui ont inscrit un redressement appréciable de 12,8%.