La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a affirmé mercredi à Paris que l'enjeu central pour le système d'éducation algérien consiste en une "meilleure" formation du corps d'encadrement pédagogique, relevant que les défis de l'Algérie sont "nombreux et complexes". "L'enjeu central pour notre système d'éducation consiste, aujourd'hui, en une meilleure formation du corps d'encadrement pédagogique et c'est l'objectif majeur de la Charte d'éthique du secteur de l'éducation nationale, mise en place en 2015, et à laquelle ont adhéré, d'une manière consensuelle, l'ensemble des acteurs de l'éducation nationale, syndicats y compris", a précisé la ministre dans son intervention à la 39e session de la Conférence générale de l'Unesco. Pour Nouria Benghabrit, "si beaucoup a été fait, les défis auxquels doit faire face l'Algérie sont nombreux et complexes dans les secteurs de l'éducation, de la jeunesse, de la culture et de la science". Elle a expliqué que le pays "doit assurer une bonne gestion des contraintes liées, d'une part, aux impératifs de développement comme la scolarisation, l'inclusivité, l'équité et la qualité et, d'autre part, une ouverture vers le monde avec ses catégorisations et ses indicateurs". "C'est à l'orée du troisième millénaire que la modernisation des dispositifs de formation doit trouver les articulations indispensables entre le global et le local, la quantité et la qualité, l'algérianité et l'altérité", a-t-elle assuré, faisant observer que tous ses aspects sont "au centre des réformes structurelles mises en oeuvre, depuis 2003, en Algérie".