Les candidats en lice pour les éléctions locales du 23 novembre poursuivent leur campagne électorale en mettant en exergue les principaux points de leurs programmes et en soulignant l'importance de ces échéances "décisives pour le développement global". Le secrétaire général du Mouvement Ennahda, Mohamed Douibi, représentant l'alliance Ennahda-Adala-Bina, a affirmé lors d'un meeting populaire à Bir El-Atter (90 km au Sud de Tébessa), que cette élection intervient "dans une conjoncture politique et socioéconomique difficile", appelant à cet égard, "à faire de ce scrutin un nouveau départ pour engager le pays sur la voie du développement global", d'autant plus que les Assemblées communales et de wilaya qui sortiront des prochaines élections seront ''une première pierre dans l'édifice des institutions de l'Etat algérien'',a-t-il ajouté. Mme Mahdjoubi a recommandé, par ailleurs, la révision du code électoral, qualifiant l'actuel d'''injuste", ainsi que l'élargissement des prérogatives des élus pour la concrétisation du développement local, appelant également à l'élaboration de plans communaux de développement suivant les caractéristiques de chaque commune et à décentraliser la gestion. De son côté, le président du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaid ayant animé un meeting populaire à Alger dédié à l"élément féminin, a estimé que "le rôle de la femme dans la vie politique doit être renforcé notamment en cette conjoncture, en vue de lui permettre de montrer ses capacités en matière d'action politique et d'accéder à des postes de responsabilité ". M. Belaid s'est dit convaincu que la femme algérienne "sera majoritaire sur la scène politique", du fait de sa forte présence dans la plupart des secteurs vitaux et de son niveau d'instruction de plus en plus élevé. La présidente du Parti de l'équité et de la proclamation (PEP), Naïma Salhi, a appelé depuis Oran à la "révision du Code électorale" estimant que le code électoral actuel était "contraignant", "injuste" et "non-fondé sur une base rationnelle". Mme Salhi, tout en condamnant la politique de la chaise vide, a appelé les électeurs à faire un choix "responsable" le jour du scrutin, à voter pour ceux qui peuvent contribuer au développement de leur collectivité locale et à faire barrage à tous ceux qui ont échoué dans leur mission d'élus locaux.