Des partis politiques, en lice pour les élections locales du 23 novembre prochain, ont plaidé lundi au 9ème jour de la campagne, en faveur de l'orientation des efforts de développement vers les secteurs stratégiques créateurs de richesse notamment en cette conjoncture économique difficile que connaît le pays, alors que d'autres ont appelé au renforcement du rôle de la femme et de la jeunesse dans la vie politique nationale. Dans ce contexte, le président du parti Tajamoue Amel El-Jazair (TAJ), Amar Ghoul a plaidé, depuis Médéa, en faveur d'une levée du gel sur les projets de portée stratégique, estimant que l'effort de développement consenti par les pouvoirs publics "doit être consolidé et orienté vers des secteurs clefs de l'économie nationale". Il a, en outre, déclaré qu'un appui à l'essor socio-économique des régions de l'Algérie profonde "est le meilleur garant à la sécurité et la stabilité de la Nation", appelant, dans ce contexte, "à doter ces régions de projets et de dotations financières en mesure d'améliorer les conditions de vie des populations, mais également encourager l'investissement productif". "La libération des énergies des jeunes peut être à l'origine de l'édification d'une nouvelle Algérie plus juste et plus équitable", a-t-il indiqué. Le président du FNA a également appelé à une "moralisation de la vie politique" à même de consolider l'édifice démocratique, répondre aux aspirations de la société et garantir un développement global. "L'Algérie a besoin de tous ses fils pour relever les défis et surmonter la crise actuelle", a soutenu Touati avant d'ajouter que ceci impliquait une mobilisation "forte pour instaurer les principes d'une bonne gouvernance de la chose publique et réussir à améliorer le quotidien du citoyen". Concernant la couverture médiatique de la campagne électorale, l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) a indiqué n'avoir relevé aucune "irrégularité" ou "transgression" dans cette couverture assurée par les médias publics et privés. "Jusqu'à maintenant, sur le plan de la diffusion de l'expression directe (dans les médias publics), aucun incident, aucune irrégularité ou transgression n'ont été enregistrés", a indiqué le président de l'ARAV, Zouaoui Benhamadi, dans un entretien à l'APS, ajoutant que concernant les tables rondes ou la couverture des meetings, réalisés par les médias privés, "rien d'anormal n'a été relevé". Affirmant que l'ARAV n'avait reçu "aucune plainte", M. Benhamadi a assuré qu'un travail de suivi est assuré par son instance tous les matins, en visualisant l'ensemble des données diffusées la veille.