La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit a affirmé jeudi que l'aspect religieux est "fortement présent" dans les programmes scolaires des trois cycles d'enseignement (primaire, moyen et secondaire), conformément à la Constitution, à la loi d'orientation sur l'éducation nationale et aux valeurs de la société algérienne. Répondant à la question d'un membre du Conseil de la nation, Mahmoud Guissaoui lors d'une séance plénière présidée par Abdelkader Bensalah en présence du ministre des Relations avec le parlement et d'autres membres du gouvernement, Mme Benghabrit a affirmé que "l'aspect religieux est fortement présent dans les programmes scolaires algériens", soulignant que plus de 500 heures d'éducation islamique sont dispensées aux élèves durant leur cursus scolaire (12 ans). La création de centres d'examen dans une circonscription géographique exige de disposer de 2 lycées au moins et que le nombre de candidats atteigne 300 candidats, et ce, en vue d'assurer la crédibilité de l'examen et permettre la concrétisation du principe de l'égalité des chances entre les candidats. Lors du baccalauréat 2017, 129 candidats ont passé les épreuves dans le centre de Mécheria situé à 60 km de Ben Khelil. Quant aux élèves de Djenien-Bourezg, au nombre de 77 candidats, ces derniers se sont déplacés au centre d'examen de Moghrar situé à 30 km de leur lieu de résidence. La ministre a estimé, dans ce contexte, que "cette distance est acceptable pour les wilayas du Sud connues pour leurs grandes superficies et l'éloignement entre les communes, affirmant que dans ce cas, les services concernés prennent toutes les mesures organisationnelles en vue d'assurer "le transport des candidats vers les centres d'examen voire même l'hébergement, le cas échéant".