La stratégie "insurrectionnelle" menée entre avril et juillet 2017 par l'extrême droite contre le gouvernement légitime du Venezuela a été mise en échec grâce à la volonté du peuple vénézuélien qui, par la voie électorale, a dit "Non" pour une rupture de l'ordre constitutionnel et une application d'un agenda concocté au-delà des frontières, souligne-t-on dans un éclairage repris par des médias vénézuéliens. Le dimanche 15 octobre, les Vénézuéliens se sont rendus en masse en urnes pour des élections régionales (gouverneurs) lors desquelles un taux de participation de 61,14 % a été enregistré, le plus élevé pour un scrutin régional. Les bolivariens remportent une large victoire avec 18 Etats (Amazonas, Apure, Aragua, Barinas, Bolivar, Carabobo, Cojedes, Delta Amacuro, Falcon, Guarico, Lara, Miranda, Monagas, Portuguesa, Sucre, Trujillo, Vargas et Yaracuy) contre 5 pour l'opposition (Anzoategui, Merida, Nueva Esparta, Tachira et Zulia), foyers de violence paramilitaire. L'objectif de ces attaques politiques et économiques n'était autre, explique le document, que de "refuser des solutions électorales démocratiques aux différents internes entre Vénézuéliens et de violer les lois du pays", et dont les velléités de porter atteinte à l'ordre constitutionnel, par la voie insurrectionnelle, ont été édifiées". Il s'agissait, en effet, souligne-t-on, de "vouloir mettre fin à la démocratie au Venezuela, imposer un agenda économique au profit du capital transnational et des intérêts politiques, mais aussi économiques de gouvernements étrangers".