L'actualité cinématographique de cette année qui s'achève aura été marquée par une présence notable des premières œuvres et de premiers longs métrages de réalisateurs algériens dans les manifestations internationales. Portées par de jeunes cinéastes, saluées le plus souvent par la critique en ce qu'elles semblent augurer d'un "renouveau" du cinéma algérien, ces œuvres ont cependant pâti d'une faible visibilité en Algérie. La réalisatrice algérienne Rayhana Obermeyer a également nourri l'actualité cinématographique avec son premier film "A mon âge je me cache pour fumer" qui a participé à plusieurs festivals en Europe, avant de décrocher le Grand Prix et le Prix de la critique au Festival du cinéma méditerranéen de Bruxelles. Farah Abada, qui fait son entrée dans le monde du septième art avec un court métrage "Je suis là"primé en France et au Maroc, compte aussi parmi ces réalisatrices algériennes révélées en 2017.