Les Palestiniens, habitants de Ghaza notamment, observent au quotidien des actions de protestation pour protester contre la coupe des aides américaines à l'UNRWA, dont les employés sont entrés en grève générale lundi pour préserver les droits les plus élémentaires assurés, jusque-là, par la communauté internationale à quelques 5,3 millions de réfugiés palestiniens. Après la coupe des aides américaines à l'UNRWA (Office de secours et de travaux pour les réfugiés palestiniens dans le Proche-Orient), les Palestiniens organisent des manifestations quasi-quotidiennes et l'enclave côtière, déjà confrontée à un blocus israélien depuis 2006, est, selon des médias "au bord de l'effondrement économique". "Beaucoup de gens pensent que les Palestiniens sont dans le pire état de faiblesse qu'ils n'ont jamais connu, a expliqué Zomlot, indiquant que les menaces de Trump, notamment le retrait des aides financières, n'affaibliraient pas la position des Palestiniens et ne les détermineraient pas à se réengager dans les pourparlers avec la Maison Blanche. "Si le choix, est d'affamer la population de Palestine ou d'abandonner nos droits", a-t-il dit, "la population ne choisira pas d'abandonner ses droits", a-t-il conclu.