La participation active au processus de fabrication avec une intégration nationale progressive constituent la condition sine-qua-non du succès de l'industrie automobile en Algérie, a affirmé lundi à Alger le ministre de l'Industrie et des mines, Youcef Yousfi. S'exprimant lors de l'ouverture des premières Journées techniques sur la sous-traitance véhicules, M. Yousfi a indiqué que l'objectif n'est pas le montage des véhicules, même s'il constitue un jalon nécessaire d'apprentissage, mais plutôt la participation active au processus de fabrication avec une intégration progressive: "C'est la condition sine-qua-non du succès de l'implantation et du développement pérenne de l'industrie automobile dans notre pays". Le ministre a aussi rappelé que dans sa quête pour le développement de l'industrie automobile, l'Algérie "ne part de rien" puisque cela fait une cinquantaine d'année que la SNVI produit des véhicules industriels "bien appréciés" par les utilisateurs, et ce, avec un taux d'intégration supérieur à 80%. Pour rappel, la facture d'importation des véhicules finis (toutes catégories) et des collections CKD/SKD destinées à l'industrie de montage des véhicules a augmenté à 2,13 milliards de dollars en 2017 contre 2,12 milliards de dollars en 2016. Cette facture globale est marquée par la prédominance des importations des CKD/SKD (84% de la facture) qui se sont chiffrées à plus de 1,8 milliard de dollars en 2017 contre 897,35 millions de dollars en 2016, en hausse de plus de 904 millions de dollars (+101%). Quant à la facture d'importation des véhicules finis (Véhicules de Tourisme et ceux de Transport de Personnes et de Marchandises), elle est passée à 328,22 millions de dollars en 2017 contre plus de 1,22 milliard de dollars en 2016, soit une baisse de près de 894 millions de dollars.