Le ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a affirméaujourd'hui hier, qu'il n'y a pas de liste établie deconcessionnaires autorisés à exercer l'activité de montage automobile en Algérie. Le ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a affirméaujourd'hui hier, qu'il n'y a pas de liste établie deconcessionnaires autorisés à exercer l'activité de montage automobile en Algérie. Lors d'une conférence de presse animée, en marge d'une rencontre avec les "assembleurs" de véhicules à l'hôtel Aurassi d'Alger, Youcef Yousfi a nié l'existence d'une liste limitant l'activité d'assemblage.Selon lui, les concessionnaires ou entreprises qui soumissionnent, donc ceux "appelés à seconformer au cahier des charges"relatif à cetteactivité, le savent déjà. Pour rappel, le Premier ministre AhmedOuyahia a présidé le 5 février dernier un Conseil national de l'investissement (CNI) dans l'objectif de fixer une nouvelle liste desconcessionnaires autorisés à assembler des véhicules en Algérie. La participation active au processus de fabricationavec une intégration nationale progressiveconstituent la condition sine-quanon du succès de l'industrie automobile en Algérie, a affirmé également Youcef Yousfi.S'exprimant lors de l'ouverture des premières Journées techniques sur la sous-traitance véhicules, M. Yousfi a indiqué que l'objectif n'est pas le montage des véhicules, même s'ilconstitue un jalon nécessaire d'apprentissage, mais plutôt la participation active au processus de fabrication avec une intégration progressive: "C'est la condition sine qua non du succès de l'implantation et du développementpérenne de l'industrie automobile dans notre pays". Le ministre a aussi rappelé que dans sa quête pour le développement de l'industrie automobile, l'Algérie "ne part de rien" puisque cela fait une cinquantaine d'années que la SNVI produit des véhicules industriels "bien appréciés" par les utilisateurs, et ce, avec un taux d'intégration supérieur à 80%. A ce propos, il a considéré que même si la technologie n'est pas des plus récentes, une expérience et un savoir-faire ont été acquis avec une main-d'oeuvre qualifiée et motivée. Abordant le secteur industriel en général, M. Yousfi a relevé que grâce aux dispositifs d'aides et d'appuis incitatifs mis en place depuis plusieurs années dans le cadre des programmes successifs du président de la République, l'Algérie assiste à "une véritable renaissance de l'industrie nationale après une période difficile". Il a, dans ce contexte, relevé qu'entre 2001 et 2016, le nombre de création de PME annuellement a plus que doublé en passant de 43.000 à 109.000, ajoutant que le nombre de projets industriels a été multiplié par sept (7) en passant de 350 en 2010 à 2.500 en 2017, alors que le montant des investissements a été multiplié par 11 durant la même période. Selon lui, ces investissements concernenttoutes les filières dont celles liées à l'industrie automobile. Couplés à l'élan sérieux que prennent les industries sidérurgiques, mécaniques, électriques, électroniques, textiles, cuirs, unités de verre et de peinture, les projets de Sonatrach permettront, par ailleurs, aux entreprises de disposer de matières plastiques de plusieurs natures et de produits pétrochimiques divers, a-t-il avancé. Il a cité en exemple l'entrée en activité prochaine d'usines de fabrication de pneumatiques alors que d'autres similaires sont en phase de projets. En matière de matériaux de construction, le ministre a rappelé qu'après en avoir été gros importateur, le pays en est devenu un net exportateur à partir de l'année en cours, ajoutant que d'ici quelques années, la production du ciment, par exemple, dégagera un excédent de destinés à l'exportation. Pour la sidérurgie,avec les projets en cours et une production prévue de 12 millions de tonnes à l'horizon 2022, l'Algérie arrivera à satisfaire ses besoins en produits sidérurgiques, a prévu le ministre en indiquant que les exportations du secteur industriel en général commencent à prendre forme. Augmentation progressive des exportations industrielles En fait, a-t-il poursuivi, près de 1.700 PMEet une cinquantaine de grandes entreprises sont déjà présentes sur le marché international, sachant que la part de l'industrie dans les exportations hors hydrocarbures est passée de 50%en 2014 à 66%en 2015 et à plus de 70%en 2016. Le ministre a, par ailleurs, estimé que les énormes investissements consentis depuis le début des années 2000 dans les infrastructures de base (enseignement, santé, transport), commencent à porter leurs fruits et ont notablement contribué à ce dynamisme que connait le secteur industriel. Aujourd'hui, quelque 300.000 diplômés sortent chaque année de la centaine d'institutions universitaires existantes dans toutes les wilayas du pays, tandis que des dizaines de milliers de chercheurs exercent dans les nombreux centres de recherche auxquels s'ajoutent plusieurs entreprises dotées d'unités de Recherche et Développement. Pour lui, tous ces facteurs permettent d'affirmer que l'Algérie "dispose aujourd'hui des moyens indispensables pour démarrer et développer cette industrie" en contribuant, ainsi, à poser un jalon supplémentaire dans le processus de la diversification de l'économie. Organisées lundi et mardi,ces premières Journées techniques sur la soustraitance automobile rassemblent un grand nombre de participants nationaux et étrangers dont des constructeurs automobiles (donneurs d'ordre), équipementiers, entreprises soustraitantes (receveurs d'ordre) et experts. Cette rencontre vise à encourager et à faciliter un dialogue responsable entre l'ensemble les parties prenantes dans la construction automobile. Pour rappel, la facture d'importation des véhicules finis (toutes catégories) et des collections CKD/SKD destinées à l'industrie de montage des véhicules a augmenté à 2,13 milliards de dollars en 2017 contre 2,12 milliards de dollars en 2016. Cette facture globale est marquée par la prédominance des importations des CKD/SKD(84% de la facture) qui se sont chiffrées à plus de 1,8 milliard de dollars en 2017 contre 897,35 millions de dollars en 2016, en hausse de plusde 904 millions de dollars (+101%).Quant à la facture d'importation des véhiculesfinis (véhicules de tourisme et ceux de transportde personnes et de marchandises), elle est passée à 328,22 millions de dollars en 2017 contre plus de 1,22 milliard de dollars en 2016, soit une baisse de près de 894 millions de dollars. Lors d'une conférence de presse animée, en marge d'une rencontre avec les "assembleurs" de véhicules à l'hôtel Aurassi d'Alger, Youcef Yousfi a nié l'existence d'une liste limitant l'activité d'assemblage.Selon lui, les concessionnaires ou entreprises qui soumissionnent, donc ceux "appelés à seconformer au cahier des charges"relatif à cetteactivité, le savent déjà. Pour rappel, le Premier ministre AhmedOuyahia a présidé le 5 février dernier un Conseil national de l'investissement (CNI) dans l'objectif de fixer une nouvelle liste desconcessionnaires autorisés à assembler des véhicules en Algérie. La participation active au processus de fabricationavec une intégration nationale progressiveconstituent la condition sine-quanon du succès de l'industrie automobile en Algérie, a affirmé également Youcef Yousfi.S'exprimant lors de l'ouverture des premières Journées techniques sur la sous-traitance véhicules, M. Yousfi a indiqué que l'objectif n'est pas le montage des véhicules, même s'ilconstitue un jalon nécessaire d'apprentissage, mais plutôt la participation active au processus de fabrication avec une intégration progressive: "C'est la condition sine qua non du succès de l'implantation et du développementpérenne de l'industrie automobile dans notre pays". Le ministre a aussi rappelé que dans sa quête pour le développement de l'industrie automobile, l'Algérie "ne part de rien" puisque cela fait une cinquantaine d'années que la SNVI produit des véhicules industriels "bien appréciés" par les utilisateurs, et ce, avec un taux d'intégration supérieur à 80%. A ce propos, il a considéré que même si la technologie n'est pas des plus récentes, une expérience et un savoir-faire ont été acquis avec une main-d'oeuvre qualifiée et motivée. Abordant le secteur industriel en général, M. Yousfi a relevé que grâce aux dispositifs d'aides et d'appuis incitatifs mis en place depuis plusieurs années dans le cadre des programmes successifs du président de la République, l'Algérie assiste à "une véritable renaissance de l'industrie nationale après une période difficile". Il a, dans ce contexte, relevé qu'entre 2001 et 2016, le nombre de création de PME annuellement a plus que doublé en passant de 43.000 à 109.000, ajoutant que le nombre de projets industriels a été multiplié par sept (7) en passant de 350 en 2010 à 2.500 en 2017, alors que le montant des investissements a été multiplié par 11 durant la même période. Selon lui, ces investissements concernenttoutes les filières dont celles liées à l'industrie automobile. Couplés à l'élan sérieux que prennent les industries sidérurgiques, mécaniques, électriques, électroniques, textiles, cuirs, unités de verre et de peinture, les projets de Sonatrach permettront, par ailleurs, aux entreprises de disposer de matières plastiques de plusieurs natures et de produits pétrochimiques divers, a-t-il avancé. Il a cité en exemple l'entrée en activité prochaine d'usines de fabrication de pneumatiques alors que d'autres similaires sont en phase de projets. En matière de matériaux de construction, le ministre a rappelé qu'après en avoir été gros importateur, le pays en est devenu un net exportateur à partir de l'année en cours, ajoutant que d'ici quelques années, la production du ciment, par exemple, dégagera un excédent de destinés à l'exportation. Pour la sidérurgie,avec les projets en cours et une production prévue de 12 millions de tonnes à l'horizon 2022, l'Algérie arrivera à satisfaire ses besoins en produits sidérurgiques, a prévu le ministre en indiquant que les exportations du secteur industriel en général commencent à prendre forme. Augmentation progressive des exportations industrielles En fait, a-t-il poursuivi, près de 1.700 PMEet une cinquantaine de grandes entreprises sont déjà présentes sur le marché international, sachant que la part de l'industrie dans les exportations hors hydrocarbures est passée de 50%en 2014 à 66%en 2015 et à plus de 70%en 2016. Le ministre a, par ailleurs, estimé que les énormes investissements consentis depuis le début des années 2000 dans les infrastructures de base (enseignement, santé, transport), commencent à porter leurs fruits et ont notablement contribué à ce dynamisme que connait le secteur industriel. Aujourd'hui, quelque 300.000 diplômés sortent chaque année de la centaine d'institutions universitaires existantes dans toutes les wilayas du pays, tandis que des dizaines de milliers de chercheurs exercent dans les nombreux centres de recherche auxquels s'ajoutent plusieurs entreprises dotées d'unités de Recherche et Développement. Pour lui, tous ces facteurs permettent d'affirmer que l'Algérie "dispose aujourd'hui des moyens indispensables pour démarrer et développer cette industrie" en contribuant, ainsi, à poser un jalon supplémentaire dans le processus de la diversification de l'économie. Organisées lundi et mardi,ces premières Journées techniques sur la soustraitance automobile rassemblent un grand nombre de participants nationaux et étrangers dont des constructeurs automobiles (donneurs d'ordre), équipementiers, entreprises soustraitantes (receveurs d'ordre) et experts. Cette rencontre vise à encourager et à faciliter un dialogue responsable entre l'ensemble les parties prenantes dans la construction automobile. Pour rappel, la facture d'importation des véhicules finis (toutes catégories) et des collections CKD/SKD destinées à l'industrie de montage des véhicules a augmenté à 2,13 milliards de dollars en 2017 contre 2,12 milliards de dollars en 2016. Cette facture globale est marquée par la prédominance des importations des CKD/SKD(84% de la facture) qui se sont chiffrées à plus de 1,8 milliard de dollars en 2017 contre 897,35 millions de dollars en 2016, en hausse de plusde 904 millions de dollars (+101%).Quant à la facture d'importation des véhiculesfinis (véhicules de tourisme et ceux de transportde personnes et de marchandises), elle est passée à 328,22 millions de dollars en 2017 contre plus de 1,22 milliard de dollars en 2016, soit une baisse de près de 894 millions de dollars.