L'Algérie qui abritera mercredi la 35e session du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur (CMAI), affirme son souci de renforcer les efforts consentis en matière de lutte contre toutes les menaces visant le monde arabe, grâce à son expérience avérée dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme. L'Algérie mise sur la réussite de cette rencontre marquée par la participation des ministres de l'Intérieur et des Premiers ministres de 20 pays arabes, ce qui traduit le poids de l'Algérie au niveau arabe et sa capacité à "attirer" ce nombre important de ministres, a précisé le secrétaire général du CMAI, Mohamed Ben Ali Kouman, qui a salué "l'intérêt" accordé par l'Algérie, sous l'égide du président de la République Abdelaziz Bouteflika, à l'action arabe commune, notamment dans le domaine sécuritaire au vu de la conjoncture actuelle que traverse le monde arabe. Affirmant cet intérêt porté par l'Algérie, le secrétaire général du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Salah Eddine Dahmoun, a rappelé lors de l'ouverture des travaux de la réunion préparatoire que "l'Algérie a toujours été la première à prendre part aux sessions du CMAI, depuis sa création en 1982". La rencontre sera une opportunité pour examiner "les recommandations issues des conférences et réunions tenues en 2017 dans le cadre du secrétariat général et les conclusions des réunions mixtes tenues avec les instances arabes et internationales durant l'année 2017, le projet d'un neuvième plan sécuritaire arabe, le projet d'un septième plan médiatique arabe pour la sensibilisation et la prévention contre la criminalité et bien d'autres thèmes importants, entre autres, le rapport du secrétaire général du CMAI sur le bilan des activités du secrétariat général dans l'intermède des 34e et 35e sessions". Organisés sous l'égide du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, les travaux de la réunion se dérouleront en présence des ministres arabes de l'Intérieur, des délégations sécuritaires de haut niveau, des représentants de la Ligue arabe et de l'Union du Maghreb arabe (UMA), de l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol), du Bureau des Nations-Unies pour la lutte contre le terrorisme, du Projet de lutte contre le terrorisme dans la région MENA, de l'Université arabe Nayef des sciences de sécurité et de l'Union sportive arabe de la police. La décision du président Bouteflika concernant la tenue des travaux de cette session à Alger, s'inscrit en droite ligne de la réaffirmation du rôle pionnier de l'Algérie dans le soutien de la coordination et de la coopération interarabes, notamment en ce qui concerne les questions relatives à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, conclut le communiqué.