Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah prend part, depuis lundi, aux travaux de la 138e session de l'Assemblée générale de l'Union interparlementaire (UIP) qui se tiennent au Centre international des conférences à Genève (Suisse), a indiqué mardi un communiqué du Conseil de la nation. Cette session a été consacrée à la poursuite du débat sur les thèmes inscrits à l'ordre du jour, en l'occurrence "le renforcement du régime mondial applicable aux migrants et aux réfugiés, "le renforcement de la contribution parlementaire au pacte mondial pour les migrations" et "la pérennisation de la paix en tant que vecteur du développement durables", ajoute la même source. Pour leur part, les membres de la délégation parlementaire accompagnant le président du Conseil de la nation, poursuivent leurs activités au niveau de la commission exécutive de l'UIP et les quatre commissions permanentes chargées des affaires onusiennes, du développement durable, du financement, du commerce, de la paix et la sécurité internationales, de la démocratie et des droits de l'homme et du Forum des femmes parlementaires. Par ailleurs, le groupe parlementaire géopolitique africain, arabe et islamique a réussi à faire inscrire, à l'ordre du jour de la 138e Assemblée générale de l'UIP, un point d'urgence relatif aux retombées de la décision du président américain Trump. Pour rappel, M. Bensalah avait prononcé une allocution à l'ouverture des travaux de la 138e Assemblée générale de l'UIP, dans laquelle il abordé la position de l'Algérie vis-à-vis de la question des réfugiés et de la migration illégale. Il a réitéré, à ce propos, "l'attachement de l'Algérie à respecter l'ensemble des mécanismes des droits de l'homme et traités internationaux et régionaux pertinents", affirmant que "la solution à ces deux phénomènes réside en la promotion du règlement politique des conflits dans le monde entier, notamment au Yémen et en Libye". A cette occasion, M. Bensalah avait appelé la communauté internationale à "accélérer le règlement du conflit au Sahara Occidental, conformément aux exigences de la légalité internationale". Concernant la cause palestinienne, M. Bensalah avait réitéré le soutien constant de l'Algérie à cette cause, affirmant que "l'Algérie rejette tout changement du statut juridique de la ville sainte d'El Qods".