Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, a réitéré, dimanche à Alger, la position de l'Algérie plaidant en faveur de la coordination des efforts pour accélérer le processus de ratification du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE). "L'Algérie a, toujours et de manière constante, réitéré son appel solennel en direction de tous les pays qui n'ont pas encore signé et ratifié le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, à procéder sans délai à sa ratification pour que son entrée en vigueur puisse enfin devenir une réalité et pour que le traité s'impose en tant que norme internationale juridiquement contraignante au sein du régime de désarmement et de non-prolifération nucléaires", a indiqué M. Guitouni à l'ouverture du 3ème atelier international des Centres nationaux des données (CNDs), organisé par le Commissariat à l'énergie atomique (Comena). L'Atelier permet donc à travers des échanges entre les experts internationaux de renforcer les capacités des CNDs, de maîtriser la collecte des données nucléaires dans le cadre de l'application du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) qui peuvent servir non seulement à exploiter pacifiquement l'énergie nucléaire, mais aussi à prévenir certaines catastrophes naturelles tels que les tremblements, les Tsunami et les cyclones. L'objectif finale de cette 3ème édition -après celle de Vienne en 2014 et Dublin en 2016- et la première à se tenir dans un pays en développement, est de faire progresser le régime de vérification de manière inclusive et transparente. Pour rappel, l'Algérie a signé le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires le 15 octobre 1996 avant de le ratifier le 11 juillet 2003. Au 30 avril 2018, le Traité était signé par 183 Etats.