La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia, a affirmé, jeudi soir à Alger, que la protection de l'enfance "était et demeurait" l'un des principaux axes de la politique sociale de l'Etat algérien, en tant que choix cohérent avec son caractère social. "La protection de l'enfance est et demeure l'un des principaux axes de la politique sociale de l'Etat algérien, et ce depuis les premières années d'indépendance, en ce qu'elle est un choix cohérent avec le caractère social de l'Etat algérien", a précisé Mme Eddalia lors d'une cérémonie organisée en l'honneur d'enfants orphelins, à la veille de la Journée internationale de l'enfant (1er juin) et de la Journée de l'orphelin décrétée par l'Organisation de la coopération islamique (OCI), le 15 Ramadhan, en présence de membres du Gouvernement. "L'Algérie poursuit l'effort national de réforme du système législatif pour honorer ses engagements internationaux", a ajouté la ministre, précisant que cet effort avait été "couronné par la promulgation de la loi sur la protection de l'enfant en juillet 2015, laquelle a accordé une importance particulière à la protection de l'enfant dans les volets social et judiciaire". Cette volonté s'est traduite dans la révision de la Constitution de 2016 dont l'article 72 consacre la détermination de l'Etat à protéger la famille et engage la famille et la société à protéger l'enfant, a souligné Mme Eddalia. La ministre a, à cet égard, rappelé que l'Etat avait "mis en place les mécanismes et programmes nécessaires à la mise en oeuvre de la stratégie nationale de protection de l'enfance" et s'était employé à "mobiliser les moyens matériels et humains nécessaires à l'encadrement de l'action sociale et à l'amélioration de la prise en charge des besoins des enfants en détresse, en danger, en difficulté sociale, délinquants, handicapés ou démunis". Soulignant que le peuple algérien est "l'un des peuples le plus empathique face aux orphelins", elle a rappelé que face aux "abjects" crimes coloniaux qui ont fait beaucoup d'orphelins durant la glorieuse Guerre de libération, l'Etat et la société ont dû prendre en charge, en urgence, ces orphelins au lendemain de l'indépendance", outre "les séquelles de la décennie noire qui a engendré des orphelins et causé des souffrances et des privations. Des séquelles que la politique de la Paix et de la Réconciliation nationale initiée, avec clairvoyance et mérite, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a ooeuvré à effacer tant sur le plan psychologique, que social et économique, a-t-elle ajouté. Pour sa part, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatma Zohra Zerouati s'est félicité de "la grande prise de conscience au sein de la société algérienne de l'importance de la protection de l'enfance et de la nécessité de lui permettre de jouir pleinement de ses droits". De son côté, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane a valorisé cette initiative qui a été, a-t-il dit, "une opportunité d' échange entre les enfants et les membres du gouvernement". Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar a déclaré, pour sa part, que c'était là une louable initiative qui a permet d'échanger avec des enfants qui font partie de la génération de l'avenir".