Quelque 4391 ont entamé, mercredi, les épreuves du baccalauréat, session juin 2018, au niveau de 43 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l'Education nationale comme centres d'examens. Le coup d'envoi de cet examen a été donné par le directeur général de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion, Mokhtar Felioune à partir de l'Etablissement de rééducation et réadaptation d'El-Harrach. "Le ministère de la Justice a veillé, en coordination avec le ministère de l'Education nationale, à assurer tous les moyens nécessaires en vue de permettre aux détenues des établissements pénitentiaires de passer cet examen dans les meilleures conditions", a affirmé M. Felioune, se disant confiant que "le taux de réussite serait plus élevé par rapport à l'année précédente, compte tenu des cours de soutien intensifiés dont les prisonniers ont bénéficié durant l'année scolaire en cours". Dans le même contexte, le directeur général de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion a fait savoir que "les établissements pénitentiaires enregistrent chaque année une hausse du taux de réussite dans le Baccalauréat et le Brevet de l'enseignement moyen (BEM)", rappelant que "42.000 détenus sont inscrits aux différents cycles d'enseignement". Soulignant que l'encouragement des détenus à reprendre leurs études s'inscrit dans le cadre de leur préparation à réinsertion sociale", M. Felioune a indiqué que "les établissements pénitentiaires incitent les détenus à la lecture, aux études et à la participation aux concours de récitation du saint Coran dans le but de parfaire leur niveau intellectuel en tant que valeur cognitive et éthique et un facteur de changement des comportements négatifs". Ces examens sont organisés sous la supervision de l'Office national des examens et concours (ONEC) et encadrés par les fonctionnaires du secteur de l'Education nationale, selon les dispositions de la convention signée entre les ministères de la Justice et de l'Education.