Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu ce mardi une séance ouverte sur la question palestinienne au cours de laquelle le représentant permanent de l'Etat de Palestine auprès des Nations Unies, Riyad Mansour, a réclamé au secrétaire général Antonio Guterres un rapport avec des recommandations avant le 13 août, comme exigé par l'Assemblée générale, pour créer "un mécanisme de protection internationale pour le peuple palestinien". Lors de cette réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur le Proche-Orient, le représentant permanent de l'Etat de Palestine auprès des Nations Unies, Riyad Mansour, a dénoncé vivement, l'occupant israélien, qui continue à réprimer le peuple palestinien, à renforcer son occupation militaire illégale et à commettre plus de crimes. Ryad Mansour a en outre dénoncé aussi "l'apartheid" pour son peuple créé par la dite loi définissant Israël comme "l'Etat-nation du peuple juif". Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nikolay Mladenov, a informé, de son côté, le secrétaire général Antonio Guterres, de la situation sur le terrain en Palestine, insistant sur la responsabilité du Conseil de sécurité d'assumer son rôle pour le maintien de la paix et de la sécurité internationale. M. Mladenov a alerté les membres du Conseil de sécurité sur la situation humanitaire à Ghaza, recommandant une action de coopération avec divers partenaires internationaux et régionaux afin de résoudre cette crise dans l'enclave palestinienne. Président du Conseil de sécurité en juillet, l'ambassadeur suédois auprès de l'ONU Olof Skoog a exprimé, quant à lui, son "exaspération face à la politique américaine dans la région et son soutien affiché au colonisateur israélien". "Cela fait maintenant un an qu'on nous parle d'un plan et nous ne l'avons pas encore vu". "C'est un problème de ne pas avoir de plan crédible sur la table", a-t-il dénoncé. La Russie, a proposé, pour sa part, d'accueillir un sommet israélo-palestinien, estimant que "la seule solution est un dialogue direct entre les deux parties", selon l'ambassadeur adjoint russe Dimitri Polyanski, précisant que les Palestiniens en avaient accepté l'idée de cette rencontre. Notons que les relations entre l'Autorité palestinienne et les Etats-Unis sont à l'arrêt depuis l'annonce fin 2017 par Washington de sa décision de considérer El Qods occupée comme capitale d'Israël. Depuis, les Palestiniens dénient aux Etats-Unis tout rôle impartial dans leur rôle de médiateur pour aboutir à une relance des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, au point mort.