L'escalade militaire de l'armée israélienne qui a mené des raids contre les populations palestiniennes à Ghaza tuant 123 civiles et des milliers de blessés continue à suscité l'indignation de la communauté internationale notamment après l'assassinat d'une secouriste touchée par le tir mortel d'un sniper israélien. Samedi soir pas moins de douze endroits ont été ciblés par l'aviation de l'armée d'occupation israélienne à Rafah et Khan Younès dans le sud et l'est de la bande de Ghaza, au moment où des milliers de personnes ont assisté aux funérailles de la jeune secouriste palestinienne, Razan al-Najjar, tuée par balle israélienne la veille. Après le refus de la France et de la Grande Bretagne, la version finale du texte du Koweït a appelé à "considérer des mesures garantissant la sécurité et la protection" des palestiniens et réclamant que le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres présente un rapport sur un "mécanisme de protection international". L'ambassadeur du Koweït auprès des Nations Unies, Mansour al-Otaibi, membre non permanent au Conseil de sécurité et représentant des Etats arabes, a fait savoir samedi qu'il entend saisir l'Assemblée générale de l'ONU sur la question de la protection des populations palestiniennes, après le veto américain vendredi à un projet de résolution koweïtien sur cette question. De son côté, l'Observateur permanent de la Palestine auprès des Nations Unies, Riyad Mansour, a affiché sa détermination à poursuivre ce combat afin que les civils palestiniens soient protégés par la communauté internationale jusqu'à la fin de l'occupation israélienne. Dix des quinze membres du Conseil de sécurité de l'ONU avaient voté en faveur de ce texte. Quatre autres (Royaume-Uni, Ethiopie, Pologne, Pays-Bas) se sont abstenus.