Les karatékas algériens ont décroché quatre médailles dont une en vermeil et trous en bronze, lors de la deuxième journée des épreuves de karaté-do (kumité), disputées vendredi à la salle omnisports de Chéraga, pour le compte de la 3e édition des Jeux africains de la jeunesse (JAJ-2018), qui se déroulent du 18 au 28 juillet à Alger. C'est Oussama Baha-Eddine Zitouni qui s'est illustré lors de la clôture de cette journée en disposant en finale de la catégorie des moins de 76 kg) de l'Egyptien Abderrahmane Mohamed (Egypte), alors que les médailles de bronze sont revenues au Marocain Nabil Echaabi et au Tunisien Houssam-Eddine Choiya. La moisson algérienne s'est complétée avec trois médailles de bronze glanées par Selma Raad (- 59 kg), alors que la Marocaine Zahra Chajai-Fatima s'est parée de l'or aux dépens de Jovia Umunuzer (Rwanda). La 2e médaille algérienne de bronze est revenue à Diana Koucem dans la catégorie de poids (+ 59 kg) dont la 1re place a été occupée par l'Egyptienne Yasmine El-Hawary victorieuse en finale de la cap-verdienne EmIize Soares. C'est le karatéka Heythem Ramram qui a offert à l'Algérie sa 3e médaille de bronze dans la catégorie de (+76 kg), laissantl'Egyptien Mahmoud Taha s'adjuger la médaille d'or après avoir disposé en finale du Tunisien Talel Selmi. Cette 2e et dernière journée du karaté-do, a été dominée par l'Egypte qui a glané un total de 3 médailles (2 or - 1 argent) suivie du Maroc (2 or - 1 bronze), de l'Algérie (1 or - 3 bronze) et de la Tunisie (1 argent - 3 bronze). Au classement général de deux catégories (kata et kumite), l'Algérie a obtenu lors de 3e JAJ-2018 un total 13 médailles (4 or - 2 arg - 7 br) suivie du Maroc (6: 4 or - 2 br), de l'Egypte (6: 3 or - 3 ar) et de la Tunisie (6: 1arg - 5 br). En évaluant le niveau technique de la compétition, l'entraîneur national des juniors, Mahdi Chennafi a souligné à l'APS, que "les finales disputées par les karatékas égyptiens, algériens et marocains, ont été d'un très haut niveau. Les Egyptiens et Marocains ont engagé des éléments habitués aux tournois internationaux afin d'engranger des points au classement mondial de la discipline, raison pour laquelle ils se sont illustrés". "Le seul obstacle qui freine le développement technique des karatékas algériens, concerne le volet psychologique. Ils s'entraînent dans des conditions normales, mais leurs résultats dans les compétitions internationales restent modestes en raison du manque de préparation psychologique, et surtout le manque de contacts avec le haut niveau". L'entraîneur national des Juniors n'a pas manqué de souligner que "cette sélection a les moyens d'aller loin sur le plan mondial, mais elle bute sur le manque de volonté des responsables sportifs chargés de sortir le sport du marasme dans lequel elle se débat depuis des années. A titre d'exemple, les jeunes karatékas n'ont pas bénéficié de leur déjeuner hier jeudi, alors que l'eau n'était pas disponible vendredi. Comment voulez-vous dans ces conditions développer cette discipline avec l'existence de choses futiles dont la responsabilité incombe au comité d'organisation des JAJ-2018", s'est-il interrogé.