Le groupe "Continuité pour la stabilité et les réformes", formé de responsables de 15 partis politiques et de deux organisations nationales, a appelé samedi à Oran à "faire front uni contre les partisans de la fitna et tous ceux qui veulent déstabiliser le pays". La présidente du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie (MJD), Chalabia Mahdjoubi, qui a rappelé les réalisations du président dont la consécration de la paix et de la réconciliation nationale et la préservation de la stabilité contre toutes les formes de destructions, a souligné que le prochain rendez-vous électoral constitue une étape importante pour "consacrer la démocratie et une occasion pour donner au peuple le droit d'exprimer sa volonté pour choisir son président en toute liberté". Le groupe "Continuité pour la stabilité et les réformes" a exprimé son "refus" de toute tentative visant à "remettre en cause" le droit constitutionnel du président de la République à se présenter aux élections. "La prise de décision doit changer de camp et doit revenir à la souveraineté populaire. C'est aux citoyens d'exercer le droit constitutionnel de choisir librement leur président afin de préserver les acquis et œuvrer ensemble pour dépasser les disparités socio-économiques entre les différentes régions", a-t-on souligné lors d'une rencontre de sensibilisation et de mobilisation pour un "front populaire" auquel a appelé le président de la République, organisée à l'initiative du MJD. Sur le volet économique, le groupe a appelé à la valorisation des atouts dont dispose l'Algérie pour l'amélioration du climat des affaires et à la révision de la politique des subventions. "L'Algérie a besoin aujourd'hui d'un projet économique global pour sortir de la dépendance des hydrocarbures et mettre les moyens humains et matériels pour assurer un développement durable pour les différents secteurs dont l'agriculture, l'industrie, le tourisme et les technologies de l'information et la communication", a déclaré Belkacem Sahli en sa qualité de coordinateur de ce groupe, indiquant que la rencontre d'Oran a trait à plusieurs objectifs, à savoir l'approfondissement des pratiques démocratiques, la promotion du sens civique et de la diversification économique et la lutte contre les fléaux sociaux. Il a fait savoir que les partis présents qui ont adhéré au front populaire, sont représentés par 25 députés au parlement, dispose de 2.700 élus locaux et de 1,5 million voix collectées lors des élections locales précédentes. Les différents responsables de partis, qui se sont relayés tour à tour, ont appelé à l'émergence de la société civile capable de jouer son rôle en visant le citoyen et l'émancipation de la femme, rendant un hommage aux éléments de l'ANP et aux services de sécurité qui veillent sur la stabilité du pays. Le président de l'Union pour le rassemblement nationale (URN), Houari Hamidi, a insisté, lui, sur l'élargissement du front populaire à 22 partis, appelant à la continuité dans le cadre de la moralisation de la vie publique et autres atouts cités dans le message du 20 août denier du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.