L'envenimation engendrée par les piqures de scorpions constitue dans la wilaya d'Ouargla une préoccupation requérant, pour éviter les cas mortels, la conjugaison davantage d'efforts pour sa prise en charge, dans le cadre du programme national de lutte contre le fléau. Etant une des régions connues pour la prolifération de cet insecte venimeux menaçant la santé publique, la wilaya d'Ouargla déplore chaque année des victimes de piqures de scorpions, en raison de plusieurs facteurs, dont, outre la prolifération du scorpion en régions sahariennes, certains comportements négatifs du citoyen contribuant à la dégradation du milieu, à travers la propagation des déchets et des décombres ainsi que les constructions anarchiques, en dépit de l'existence d'un arsenal de mesures préventives. Selon les explications du Dr. Djamel Mammeri, la prise en charge des victimes fait face à des contraintes liées notamment au retard dans leur évacuation, l'état de santé des personnes piquées, l'espèce de l'insecte et la quantité de venin inoculé. En dépit de ce recul sensible des piqures, il demeure, toutefois, insuffisant et requiert des activités de sensibilisation continues et périodiques, en plus de la disponibilité des antidotes, en plus de l'organisation de sessions de formation au profit des personnels de la santé pour une meilleure prise en charge des victimes du scorpion. Les membres de l'Assemblée populaire de la wilaya d'Ouargla ont recommandé, lors d'une session récente extraordinaire, la création d'une annexe de l'institut Pasteur à Ouargla pour la production du sérum anti-venin et la réalisation des différentes analyses afférentes. Selon les élus, la création d'une structure du type devra indubitablement contribuer au renforcement des efforts de lutte contre l'envenimation scorpionique et l'encouragement des actions de collecte du scorpion à travers un financement centralisé.